dimanche 14 juin 2009

Post-It

Le ministre des finances russes à la rescousse du dollar au G8 après l'avoir dézingué précédemment (avec le Brésil). Le ministre des finances japonais affirme sa foi inébranlable ("unshakable") dans les treasuries. Et le ministre allemand s'inquiète du rating de la dette des pays de l'Union Européenne.

Le Dow Jones positif sur 2009. Rappelons que GM et Citigroup ont été remplacé dans l'indice par Cisco et Travelers. La confiance des consommateurs en hausse pour un quatrième mois. Comme vu précédemment, le meilleur prédicteur de la confiance est l'évolution de la bourse.

James Kwak malmène la recherche de JP Morgan: "Annoying Bank Propaganda". JP prétend que les banques ont continué à prêter en dépit de la crise. Il semble que la réalité soit plus complexe. Effectivement mais qui se soucie encore de la recherche des banques?

La richesse des foyers américains baisse de 2.5% au premier trimestre. Contre -8% au dernier trimestre 2008.

La FED donne plus d'info sur le trillion prêté ces derniers mois, notamment les ratings (comme si cela était important dans le contexte...). Les noms des emprunteurs restent toujours inconnus: sans nom et sans montant, il n'est pas difficile pour les banques de faire croire à la fiction qu'elles peuvent rembourser l'argent du TARP et qu'elles tiennent debout toute seule. Cette collusion entre la FED et les banques est complètement scandaleuse.

Geithner met de l'eau dans son vin. Suite à une levée de bouclier, il tempère son ambition de faire de la FED le régulateur unique en charge des risques systèmiques.

"The Economist" trouve certains banquiers un peu gonflés: There is a startling lack of grace: Jamie Dimon, the boss of JPMorgan, has fantasised about sending an ironic accompanying “Dear Timmy” thank-you letter to America’s treasury secretary, Tim Geithner, saying “We hope you enjoyed the experience as much as we did.” The boss of Wells Fargo has called the solvency tests “asinine”.

Weird this Dugan fellow. On a l'impression qu'il n'y a que dans une république bananière qu'un régulateur peut agir ostensiblement contre l'intérêt du public et le clamer haut et fort. Meet John Dugan.

Change?

Une tradition américaine est de donner aux contributeurs de campagne électorale les postes d'ambassadeur. C'est ce qui a permis au fondateur d'Ameriquest, le plus gros producteur d'emprunts subprimes aux Etats-Unis, de devenir l'ambassadeur de Bush aux Pays-Bas en 2006 après avoir vendu son entreprise (good timing)*. Obama continue. D'après Mc Clatchy.

*Wikipedia: In 2005, Ameriquest Capital and three of its subsidiaries comprised four of the 53 entities that each contributed the maximum of $250,000 to the second inauguration of President George W. Bush.[4][5] Writes USA Today, "Inaugural fundraisers Dawn and Roland Arnall found a creative way to pump more than the $250,000 limit into the event. Their mortgage firm, Ameriquest Capital, contributed the maximum, as did three subsidiaries, for a total of $1 million. The company declined to comment on its political giving."[6]