vendredi 30 septembre 2011
Obama: la désillusion
Oh évidemment c'est une désillusion "tranquilou" vu le caractère irrémédiablement "cool" du personnage aux yeux des observateurs inattentifs (cela inclut la plus grande partie des gens qui vous informent). Et pourtant...
Une tribune dans le LA Times par un professeur de droit de George Washington University fait le bilan d'Obama sur le plan des libertés civiles: possiblement le pire Président de l'histoire.
Il faut voir la mort d'Anwar Aulaqi dans ce contexte. L'inepte AFP oublie de mentionner que cet homme né américain a été placé sur une "kill list" par Obama en dehors de tout processus judiciaire. Obama est donc "judge, jury and executioner" dans cette affaire.
On est loin de la tradition juridique anglo-saxonne de l'habeas corpus. Le Président américain peut décider d'assassiner ses propres citoyens sans possibilité de recours juridique et en dehors d'une zone de combat pour peu qu'il ait pris la peine précédemment de les labéliser "terroristes".
Et toute cette machine à détruire les libertés publiques et les garanties juridiques des citoyens mise en place par Bush et consolidée par Obama (Bush ne s'est jamais accordé officiellement le droit de vie et de mort sur ses concitoyens) sera bien évidemment utilisée à plein si les souffrances infligées aux populations par leurs systèmes financiers finissaient par menacer le pouvoir d'une manière crédible.
Et on apprend que Yahoo Mail s'excuse d'une "erreur" faisant que les mails contenant "Occupy Wall Street" ont été bloqués pendant un temps. Un ange passe...
Une tribune dans le LA Times par un professeur de droit de George Washington University fait le bilan d'Obama sur le plan des libertés civiles: possiblement le pire Président de l'histoire.
Il faut voir la mort d'Anwar Aulaqi dans ce contexte. L'inepte AFP oublie de mentionner que cet homme né américain a été placé sur une "kill list" par Obama en dehors de tout processus judiciaire. Obama est donc "judge, jury and executioner" dans cette affaire.
On est loin de la tradition juridique anglo-saxonne de l'habeas corpus. Le Président américain peut décider d'assassiner ses propres citoyens sans possibilité de recours juridique et en dehors d'une zone de combat pour peu qu'il ait pris la peine précédemment de les labéliser "terroristes".
Et toute cette machine à détruire les libertés publiques et les garanties juridiques des citoyens mise en place par Bush et consolidée par Obama (Bush ne s'est jamais accordé officiellement le droit de vie et de mort sur ses concitoyens) sera bien évidemment utilisée à plein si les souffrances infligées aux populations par leurs systèmes financiers finissaient par menacer le pouvoir d'une manière crédible.
Et on apprend que Yahoo Mail s'excuse d'une "erreur" faisant que les mails contenant "Occupy Wall Street" ont été bloqués pendant un temps. Un ange passe...
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