Il y a eu de l'action, grâce à Jim Bunning. 14 minutes d'un réquisitoire efficace même si la "delivery" n'est pas à la hauteur. La plupart des autres sénateurs du Senate Banking Committee ont ciré les pompes de Bernanke (mais pas tous cf Jim Demint). Il semble que deux sénateurs ont lancé une procédure qui va rendre la confirmation de Benny plus laborieuse.
Bunning ("The AIG Bailout alone is enough to send you back to Princeton.") Nice!
Demint
jeudi 3 décembre 2009
Rumeur: le Japon sur le point de vendre des treasuries?
Je n'ai pas l'impression que cela se soit vérifié à voir le dollar et le marché. Ca donne le vertige en tout cas. (via ZH, news bloomberg)
"Pay for delay"
De plus en plus de laboratoires pharmaceutiques américains utilisent une formule appelée "Pay for delay". Quand leurs brevets expirent, plutôt que de laisser des fabricants de produits génériques les concurrencer, les laboratoires détenant une licence leur reversent une partie de leurs profits pour pouvoir continuer à écouler leurs médicaments à des coûts exorbitants. En gros, si la fin du brevet fait passer le médicament de $150 à $10, il y a dans ces $140 assez de gras pour maintenir le statu quo, d'autant que les concurrents n'ont pas à se lancer dans une production qui reste coûteuse. La pratique n'est possible que parce qu'elle est "couverte" par des politiques soudoyés.
Le concept de "free-market" est vraiment complètement galvaudé aux Etats-Unis. C'est un "talking point" idéologique efficace car les concepts de base sont facilement compréhensibles. Dans la vraie vie, tous les agents économiques n'ont qu'une préoccupation: mettre à bas le "free market" pour augmenter ses rentes. D'où le caractère cardinal d'un corps politique sain dans une "démocratie de marché" car c'est à lui qu'il incombe d'être l'arbitre de ces intérêts économiques. Si le corps politique est corrompu jusqu'à la moëlle comme aux Etats-Unis, ça ne fonctionne pas et on va d'Enron en subprime en "Pay for delay" en Blackwater ou Halliburton en fonctions des intérêts en présence sans que l'idée d'un intérêt général ne puisse être ne serait-ce que formulée. (Via TPM)
Le concept de "free-market" est vraiment complètement galvaudé aux Etats-Unis. C'est un "talking point" idéologique efficace car les concepts de base sont facilement compréhensibles. Dans la vraie vie, tous les agents économiques n'ont qu'une préoccupation: mettre à bas le "free market" pour augmenter ses rentes. D'où le caractère cardinal d'un corps politique sain dans une "démocratie de marché" car c'est à lui qu'il incombe d'être l'arbitre de ces intérêts économiques. Si le corps politique est corrompu jusqu'à la moëlle comme aux Etats-Unis, ça ne fonctionne pas et on va d'Enron en subprime en "Pay for delay" en Blackwater ou Halliburton en fonctions des intérêts en présence sans que l'idée d'un intérêt général ne puisse être ne serait-ce que formulée. (Via TPM)
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