Sur l'Afghanistan aussi (de TPM Media):
Contractor Creep
David Kurtz | December 15, 2009, 9:51AM
The escalation in Afghanistan will increase the number of private contractors who are part of the war effort by 16,000 to 56,000, for a total of 120,000-160,000 in country, according to the Congressional Research Service.
jeudi 17 décembre 2009
Les patrons de banque snobbent BO
Cette crise offre trop d'occasion de s'indigner pour que j'évoque chacune d'elles sur le blogo. Jon Stewart revient sur une petite leçon d'humilité administrée à Barack Obama par ses patrons banquiers lundi dernier: il les avait convié à une réunion à La Maison Blanche mais les CEO de Citi, GS et MS n'ont pas pu venir "à cause du brouillard". (Rappel: il y a 1 an, on leur reprochait l'usage des jets d'affaire... On en est clairement plus là. On leur demande simplement aujourd'hui de prendre le temps de remercier quand ils pillent le trésor américain. Sans plus de succès.)
The Daily Show With Jon Stewart | Mon - Thurs 11p / 10c | |||
Clusterf#@k to the Poor House - Flight Delay | ||||
www.thedailyshow.com | ||||
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Death by a thousand cuts
(la mort par mille petites coupures)
Le blogo appelait ça un supplice chinois qui menaçait l'Euro mais dont le dollar était structurellement préservé. L'abaissement de la note, degré par degré, de la solvabilité des pays les plus faibles de la zone Euro constitue une vulnérabilité très importante de la monnaie unique. Quand on sait que les agences de notation les plus importantes ne sont que le bras armé du complexe "Wall Street - US gov - FED", il n'est pas difficile d'imaginer comment ces abaissements de note peuvent devenir l'outil de la politique monétaire américaine. La BCE peut bien essayer d'être "plus vertueuse": elle ne pourra jamais faire réellement d'ombre à la FED tant qu'on pourra lui mettre à peu de frais des peaux de bananes sous chacun de ses pas.
Alors, oui, la situation de la Grèce n'est pas florissante (déficit de 13% du PIB et dette de plus de 100%). Néanmoins, il faut que l'Europe dénonce le caractère partisan des agences de notation et conteste formellement leur légitimité. Elles n'en ont pas. C'est le moment de frapper au coeur ces agences discréditées, vestige loufoque de l'infaillibilité naguère supposée des pratiques financières anglo-saxonnes.
Une avancée considérable serait qu'on puisse trouver un moyen crédible (ie: contraignant) de bailout (ou d'exclusion) des pays de la zone Euro qui donnent des signes de faiblesse. Plus facile à dire qu'à faire et c'est sur cette difficulté que repose le bras de levier des agences de notation. On peut d'ailleurs considérer que l'union monétaire n'a été jusqu'à maintenant qu'en construction et que seule l'adjonction d'un processus efficace de résolution de crise la parachèvera - ou pas. L'efficacité de ce processus déterminera la solidité de la monnaie et plus simplement sa survie. Paradoxalement, les années de stabilité qu'a permis la bulle de l'immobilier américain aura permis au ciment de l'Euro de prendre ce qui est déjà pas mal. Nous allons maintenant constater si les fondations étaient assez profondes.
Note: "Pour une poignée de Gulfos". Le gulfo est la monnaie unique décidée par les pays du golfe persique hier. Comme on le voit avec l'Euro, c'est une longue marche. “The US dollar has failed. We need to delink,” said Nahed Taher, chief executive of Bahrain’s Gulf One Investment Bank. Ouch! Je ne sais pas si ce genre de déclaration va aider le Gulfo mais en tout cas c'est divertissant.
Le blogo appelait ça un supplice chinois qui menaçait l'Euro mais dont le dollar était structurellement préservé. L'abaissement de la note, degré par degré, de la solvabilité des pays les plus faibles de la zone Euro constitue une vulnérabilité très importante de la monnaie unique. Quand on sait que les agences de notation les plus importantes ne sont que le bras armé du complexe "Wall Street - US gov - FED", il n'est pas difficile d'imaginer comment ces abaissements de note peuvent devenir l'outil de la politique monétaire américaine. La BCE peut bien essayer d'être "plus vertueuse": elle ne pourra jamais faire réellement d'ombre à la FED tant qu'on pourra lui mettre à peu de frais des peaux de bananes sous chacun de ses pas.
Alors, oui, la situation de la Grèce n'est pas florissante (déficit de 13% du PIB et dette de plus de 100%). Néanmoins, il faut que l'Europe dénonce le caractère partisan des agences de notation et conteste formellement leur légitimité. Elles n'en ont pas. C'est le moment de frapper au coeur ces agences discréditées, vestige loufoque de l'infaillibilité naguère supposée des pratiques financières anglo-saxonnes.
Une avancée considérable serait qu'on puisse trouver un moyen crédible (ie: contraignant) de bailout (ou d'exclusion) des pays de la zone Euro qui donnent des signes de faiblesse. Plus facile à dire qu'à faire et c'est sur cette difficulté que repose le bras de levier des agences de notation. On peut d'ailleurs considérer que l'union monétaire n'a été jusqu'à maintenant qu'en construction et que seule l'adjonction d'un processus efficace de résolution de crise la parachèvera - ou pas. L'efficacité de ce processus déterminera la solidité de la monnaie et plus simplement sa survie. Paradoxalement, les années de stabilité qu'a permis la bulle de l'immobilier américain aura permis au ciment de l'Euro de prendre ce qui est déjà pas mal. Nous allons maintenant constater si les fondations étaient assez profondes.
Note: "Pour une poignée de Gulfos". Le gulfo est la monnaie unique décidée par les pays du golfe persique hier. Comme on le voit avec l'Euro, c'est une longue marche. “The US dollar has failed. We need to delink,” said Nahed Taher, chief executive of Bahrain’s Gulf One Investment Bank. Ouch! Je ne sais pas si ce genre de déclaration va aider le Gulfo mais en tout cas c'est divertissant.
L'absurdité inégalitaire...
Qui peut dire que la société fonctionne mieux grâce à ça? (via Huffington Post)
In 1970 the ratio of the compensation of the top 100 CEOs compared to the average production worker was 45 to 1. By 2006 it was an astounding 1,723 to one! We didn't get there by accident.
Ecart entre rémunération des grands patrons et des ouvriers multiplié par 40 en 40 ans.
C'est toujours la même histoire des 100 habitants d'une île. Ils ont tous des dons et des qualités différentes. On peut argumenter qu'un certain niveau d'inégalité entre eux est raisonnable pour influencer les comportements dans un sens qui profite à tous les habitants. Mais jusqu'où? Peut-on donner toutes les ressources de l'île à celui qui réfléchit le plus vite? Qui court le plus vite? Qui jongle avec le plus de balles? Qu'est-ce qui représente trop d'inégalités? En 2006, le consensus aurait répondu: "RIEN. Il faut les laisser se développer sans limite aucune."
En 2009, le blogo affirme que les inégalités ne peuvent atteindre un niveau qui rende impossible un fonctionnement démocratique comme les Etats-Unis en font la démonstration. Il faut une théorie de "l'inégalité juste". Par quartile, par quintile, qu'est-ce qui va permettre d'organiser efficacement une société? Quelle part des revenus, quelle part du capital au top 1%? 2%? 20%? etc...
Et surtout dans la durée. Le modèle anglo-saxon en est venu à nous persuader que les inégalités pouvaient et devaient être sans limite. C'était une imposture. Mais comment résister à cette imposture si elle permet à un modèle d'être plus efficace pendant 20 ou 30 ans? A-t-on le choix? Est-on obligé de suivre? Cette crise est notre chance, en Europe continentale, de proposer autre chose au monde. Si on continue à suivre comme des moutons le modèle américain dans la réussite (c'est compréhensible) comme dans l'échec (c'est ridicule) sans essayer d'y opposer nos manières de faire, on peut tout aussi bien mettre la clé sous la porte et partir en RTT (c'est d'ailleurs ce qu'on fait). Jusqu'à ce que nos retraites soient dans des fonds de pension qui font pschittttt et que notre système de santé oublie 15% de la population. Wake-up people!
Autre point: qui peut dire que le ratio de 1 à 45 qui passe de 1 à 1723 a amélioré d'une quelconque manière nos sociétés? On mesure bien que l'inégalité est un choix politique. Elles s'exacerbent quand les élites font assez "masse" pour détourner toutes les ressources à leur profit (comme en ce moment de manière stupéfiante et glaçante aux Etats-Unis). Elles doivent-être tenues en respect par un système démocratique. Illusoire? Utopique? Pas du tout. Il n'y a qu'à voir la période d'après-guerre aux Etats-Unis: taux marginal d'imposition supérieur à 80% et inégalités bien moindre. Ca peut arriver et ça fonctionne très bien (la société tenait debout si je me souviens bien et on est même allé sur la Lune). Est-ce seulement l'effondrement du communisme qui a fait réapparaître cette face sombre du capitalisme? Peut-être bien. Il faut désormais trouver une méthode durable pour la maîtrise des inégalités ne repose pas sur l'aliénation d'une bonne moitié de la planète (le capitalisme n'aurait eu visage humain que sous la menace d'une alternative communiste - déjà développé sur le blogo à la fin de ce post). On ne peut donner toutes les ressources à un seul habitant de l'île. Sinon de toute façon, tôt ou tard, il se prendra un coup de pelle dans la tête. Ca n'est donc même pas dans l'intérêt de l'heureux élu.
Il faut trouver des modèles pour essayer de quantifier une "sustainable inequality" sur le moyen et long terme. Il faut des cibles. Pourquoi le PS ne met-il pas ça quelque part dans son programme? A oui, ils sont trop occupés à se ridiculiser.
In 1970 the ratio of the compensation of the top 100 CEOs compared to the average production worker was 45 to 1. By 2006 it was an astounding 1,723 to one! We didn't get there by accident.
Ecart entre rémunération des grands patrons et des ouvriers multiplié par 40 en 40 ans.
C'est toujours la même histoire des 100 habitants d'une île. Ils ont tous des dons et des qualités différentes. On peut argumenter qu'un certain niveau d'inégalité entre eux est raisonnable pour influencer les comportements dans un sens qui profite à tous les habitants. Mais jusqu'où? Peut-on donner toutes les ressources de l'île à celui qui réfléchit le plus vite? Qui court le plus vite? Qui jongle avec le plus de balles? Qu'est-ce qui représente trop d'inégalités? En 2006, le consensus aurait répondu: "RIEN. Il faut les laisser se développer sans limite aucune."
En 2009, le blogo affirme que les inégalités ne peuvent atteindre un niveau qui rende impossible un fonctionnement démocratique comme les Etats-Unis en font la démonstration. Il faut une théorie de "l'inégalité juste". Par quartile, par quintile, qu'est-ce qui va permettre d'organiser efficacement une société? Quelle part des revenus, quelle part du capital au top 1%? 2%? 20%? etc...
Et surtout dans la durée. Le modèle anglo-saxon en est venu à nous persuader que les inégalités pouvaient et devaient être sans limite. C'était une imposture. Mais comment résister à cette imposture si elle permet à un modèle d'être plus efficace pendant 20 ou 30 ans? A-t-on le choix? Est-on obligé de suivre? Cette crise est notre chance, en Europe continentale, de proposer autre chose au monde. Si on continue à suivre comme des moutons le modèle américain dans la réussite (c'est compréhensible) comme dans l'échec (c'est ridicule) sans essayer d'y opposer nos manières de faire, on peut tout aussi bien mettre la clé sous la porte et partir en RTT (c'est d'ailleurs ce qu'on fait). Jusqu'à ce que nos retraites soient dans des fonds de pension qui font pschittttt et que notre système de santé oublie 15% de la population. Wake-up people!
Autre point: qui peut dire que le ratio de 1 à 45 qui passe de 1 à 1723 a amélioré d'une quelconque manière nos sociétés? On mesure bien que l'inégalité est un choix politique. Elles s'exacerbent quand les élites font assez "masse" pour détourner toutes les ressources à leur profit (comme en ce moment de manière stupéfiante et glaçante aux Etats-Unis). Elles doivent-être tenues en respect par un système démocratique. Illusoire? Utopique? Pas du tout. Il n'y a qu'à voir la période d'après-guerre aux Etats-Unis: taux marginal d'imposition supérieur à 80% et inégalités bien moindre. Ca peut arriver et ça fonctionne très bien (la société tenait debout si je me souviens bien et on est même allé sur la Lune). Est-ce seulement l'effondrement du communisme qui a fait réapparaître cette face sombre du capitalisme? Peut-être bien. Il faut désormais trouver une méthode durable pour la maîtrise des inégalités ne repose pas sur l'aliénation d'une bonne moitié de la planète (le capitalisme n'aurait eu visage humain que sous la menace d'une alternative communiste - déjà développé sur le blogo à la fin de ce post). On ne peut donner toutes les ressources à un seul habitant de l'île. Sinon de toute façon, tôt ou tard, il se prendra un coup de pelle dans la tête. Ca n'est donc même pas dans l'intérêt de l'heureux élu.
Il faut trouver des modèles pour essayer de quantifier une "sustainable inequality" sur le moyen et long terme. Il faut des cibles. Pourquoi le PS ne met-il pas ça quelque part dans son programme? A oui, ils sont trop occupés à se ridiculiser.
Ne dites pas à ma mère que je suis trader chez Goldman...
Elle croit que je suis pianiste dans un bordel.
Sujet évoqué dans les sessions de training chez Goldman Sachs: "Comment parler de Goldman aux membres de votre famille".
Sujet évoqué dans les sessions de training chez Goldman Sachs: "Comment parler de Goldman aux membres de votre famille".
Still, Goldman’s tarnished reputation has become a hot topic inside the bank. A few months ago, at a meeting of Goldman’s in-house leadership program, known as the Pine Street Group, the bank’s image came up. The group of 30-odd people wrestled with questions like how to talk to family members about Goldman and its role in the financial world.
Another question that came up was what to do if someone at a cocktail party started criticizing Goldman. Mr. van Praag, who ran the meeting, suggested that the executives should explain how Goldman made its money. But another Goldman executive offered a different answer: change the subject.
Imaginez-vous que vous bossez chez Goldman, quelle solution choisissez-vous?Post-It
Howard Dean, ancien candidat marqué à gauche aux primaires démocrates de 2004, en appelle à l'abandon de la réforme de santé dans le Washington Post. "Kill the health bill" est le titre. Les dernières concessions aux lobbies font déborder le vase. La crise politique continue. Tout ce qui peut gêner Corporate America, même à la marge, est impitoyablement purgé de toutes les lois. Obama ou pas (il a même encouragé de manière furtive les concessions sur la santé semble-t-il).
Un classement de blogs. Les quatre blogs financiers désignés sont les quatre que je lis. Good or bad?
Un psychologue très à gauche s'interroge sur la passivité de la population américaine face à l'avalanche de désastres qui s'abat sur elle. La réponse est un peu "lourde" mais la question est intéressante: A psychologist asks: Have consumerism, suburbanization and a malevolent corporate-government partnership so beaten us down that we no longer have the will to save ourselves?
Le gouvernement US change une règle fiscale en loucedé, résultat: $38 milliards d'exemption pour Citigroup. Par for the course. Voilà qui va aider cette banque à vertueusement rembourser son TARP pour pouvoir payer des bonus illimités. Change you can believe in.
Ludwig Von Mises (économiste de l'école autrichienne mort en 1974): "There is no means of avoiding a final collapse of a boom brought about by credit expansion. The alternative is only whether the crisis should come sooner as a result of a voluntary abandonment of further credit expansion, or later as a final and total catastrophe of the currency system involved."
Food for thought: la croissance américaine était de 10% en 1934.
La hausse du plafond du déficit américain a été votée. Seulement $290 milliars au lieu des $1,9 trillions qui ne passaient pas et qui auraient préservé les démocrates d'un nouveau vote avant les midterm. Il va donc y avoir un vote toutes les six semaines à ce rythme là. Olé!
Krugman dézingué. Il soutenait en 2001/2002 la création d'une nouvelle bulle pour remplacer la précédente du NASDAQ. Et cette bulle, il la voyait... dans l'immobilier! Il faut le lire pour le croire. Le débat dans les cercles économiques sur la création d'une bulle a donc bien eu lieu mais pas en catimini. Au vu et au su de tous. Evidemment, personne ne s'en souvient car les conséquences semblaient alors lointaines. Il parle tranquillement d'une bulle dans l'immobilier comme l'objectif naturel de Greenspan dans la situation donnée. Krugman circa 2002 dans le NYT: "To fight this recession the Fed needs…soaring household spending to offset moribund business investment. [So] Alan Greenspan needs to create a housing bubble to replace the Nasdaq bubble."
Can you believe that? Voir ici aussi. (via ZH)
THE BUBBLE WAS NOT A BUG, IT WAS A FEATURE.
Le vote de confirmation de Bernanke est demain! Le Sénateur Merkley l'avait lâché et McCain s'apprêtait à le faire. Le "man of the year" de Time peut-il briser le momentum? Il serait intéressant de voir à quelle date ont été nommé les autres "men of the year".
Un classement de blogs. Les quatre blogs financiers désignés sont les quatre que je lis. Good or bad?
Un psychologue très à gauche s'interroge sur la passivité de la population américaine face à l'avalanche de désastres qui s'abat sur elle. La réponse est un peu "lourde" mais la question est intéressante: A psychologist asks: Have consumerism, suburbanization and a malevolent corporate-government partnership so beaten us down that we no longer have the will to save ourselves?
Le gouvernement US change une règle fiscale en loucedé, résultat: $38 milliards d'exemption pour Citigroup. Par for the course. Voilà qui va aider cette banque à vertueusement rembourser son TARP pour pouvoir payer des bonus illimités. Change you can believe in.
Ludwig Von Mises (économiste de l'école autrichienne mort en 1974): "There is no means of avoiding a final collapse of a boom brought about by credit expansion. The alternative is only whether the crisis should come sooner as a result of a voluntary abandonment of further credit expansion, or later as a final and total catastrophe of the currency system involved."
Food for thought: la croissance américaine était de 10% en 1934.
La hausse du plafond du déficit américain a été votée. Seulement $290 milliars au lieu des $1,9 trillions qui ne passaient pas et qui auraient préservé les démocrates d'un nouveau vote avant les midterm. Il va donc y avoir un vote toutes les six semaines à ce rythme là. Olé!
Krugman dézingué. Il soutenait en 2001/2002 la création d'une nouvelle bulle pour remplacer la précédente du NASDAQ. Et cette bulle, il la voyait... dans l'immobilier! Il faut le lire pour le croire. Le débat dans les cercles économiques sur la création d'une bulle a donc bien eu lieu mais pas en catimini. Au vu et au su de tous. Evidemment, personne ne s'en souvient car les conséquences semblaient alors lointaines. Il parle tranquillement d'une bulle dans l'immobilier comme l'objectif naturel de Greenspan dans la situation donnée. Krugman circa 2002 dans le NYT: "To fight this recession the Fed needs…soaring household spending to offset moribund business investment. [So] Alan Greenspan needs to create a housing bubble to replace the Nasdaq bubble."
Can you believe that? Voir ici aussi. (via ZH)
THE BUBBLE WAS NOT A BUG, IT WAS A FEATURE.
Le vote de confirmation de Bernanke est demain! Le Sénateur Merkley l'avait lâché et McCain s'apprêtait à le faire. Le "man of the year" de Time peut-il briser le momentum? Il serait intéressant de voir à quelle date ont été nommé les autres "men of the year".
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