mardi 13 octobre 2009

Question

Qu'est-ce que les politiques refuseraient aux banques en échange de quelques instants d'impression de normalité?
Ils ont répondu: rien.

Un congressman pas comme les autres

Alan Grayson est en train de devenir un des congressmen les plus en vue. Sa méthode: il ne se laisse pas impressionner par son statut de débutant (il vient d'être élu) et il ne se couche pas comme (presque) tous les autres sur tous les sujets (se faire remarquer est finalement assez simple au Congrès). Matt Taibbi disait de Grayson qu'il était rentré en contact avec lui et que Grayson l'avait incendié au téléphone d'une manière qui l'avait déstabilisé (pas évident de déstabiliser Taïbbi j'imagine).

Il parle ici de la nécessité d'une full disclosure des actions de la FED avant la confirmation de Bernanke. Effectivement, reconduire un homme dont on ne connaît pas les actions n'est qu'un acte de foi. A la fin de l'interview, Maria Bartiromo (une corporate journaliste pur jus de CNBC) lui pose une question si grotesquement orientée qu'il lui répond sans hésitation: "Maria, are you a republican?". Not politics as usual. (via Zero Hedge)










Post-It (2)

Le retour du "run on the bank" et cette fois-ci, c'est plus près de chez vous que vous ne l'aviez imaginé. Une banque néerlandaise a dû fermer en raison de la défiance des déposants. (via Zero Hedge) Une chose m'a frappé également: l'absence de faillite de banques américaines vendredi dernier. Une semaine sans faillite est devenue très rare. Quand on sait que le FDIC arrivait justement à ses limites de capacité de financement, on se dit que cette coïncidence est étrange.

Le cauchemard islandais (200000 habitants si je me souviens bien).

"Unbelievable" chute des recettes fiscales des Etats américains (-36% pour NY).

Le crédit à la consommation aux Etats-Unis continue de baisser. J'en ai parlé il y a pas longtemps mais j'ai trouvé ces deux graphes éclairants (via Zero Hedge) (stocks et flux):