Super graphe dynamique du NYT sur les capitalisations boursières des banques pendant la crise. A voir et à revoir. (via TBP)
Article du Huffington Post expliquant comment la FED contrôle le discours économique aux Etats-Unis. Cela rejoint un peu la thèse du Blogo selon laquelle un Roubini ne pouvait sortir d'une institution "top tier" car son discours allait trop contre l'orthodoxie ambiante pour être toléré à Harvard ou à... Princeton (d'où vient Krugman et où il a été nommé avec le soutien de Ben Bernanke - CQFD). Un autre phénomène qu'on peut noter dans ce registre est le perpétuel encensement des dirigeants de la FED dans les médias. Ce sont toujours des "Maestros", ils ont toujours sauvé le monde, limite thaumaturges... Le culte de la personnalité qui entoure un président de la FED et digne d'un Kim Jong Il ou d'un Ceaucescu. C'est très ridicule mais ça en dit long sur la structure du pouvoir aux Etats-Unis. Vous pouvez critiquer les démocrates et les républicains mais la FED, c'est une autre histoire... Le consensus bipartisan qui transcende les partis sur la FED (quelle que soit sa responsabilité accablante dans la catastrophe récente) a encore été confirmé par la reconduction de Ben Bernanke par Obama. La politique monétaire est en dehors du champs politique aux Etats-Unis. C'est envisageable si elle a pour but la tâche ingrate et simple de contenir l'inflation (modèle européen en théorie). Le débat politique peut alors légitimement porter non pas sur ses actions mais sur ses objectifs. Si elle est en revanche utilisée créativement par une oligarchie bancaire pour satisfaire ses propres intérêts, c'est une autre histoire.
Je connaissais les images d'avions qui s'entassaient dans le désert du mojave lors des crises économiques. Celle-ci nous fait découvrir de nouvelles images: les portes-containers au mouillage près de Singapore (via TBP):
mercredi 16 septembre 2009
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