Orwell n'avait jamais paru manquer d'imagination. Jusqu'à aujourd'hui. L'accumulation d'informations sur nos vies dans nos appareils informatiques est massive. Et la tentation pour les Etats d'y accéder est énorme. Empêcher ce comportement beaucoup plus intrusif encore que les telescreens de 1984 est un des combats les plus importants dans la définition de la citoyenneté moderne.
Pour que personne ne se méprenne sur les intentions des Etats en cette matière (et leurs tendances naturellement liberticides en général) un jugement en appel aux Etats-Unis confirment le droit pour le gouvernement de saisir et d'examiner pour une durée indéterminée tous les équipements électroniques détenus par des voyageurs traversant la frontière américaine. Sans mandat et sans aucune justification. Bienvenue aux Etats-Unis.
Et la France, toujours en pointe en matière de flicage (cf hadopi), reste à la hauteur de sa réputation en obligeant les opérateurs internets à conserver des données de plus en plus longtemps sur leurs "clients" (tout en compromettant leurs mots de passe au passage pour faire bonne mesure).
mercredi 6 avril 2011
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1 commentaire:
Cela dit, on les aide bien. Quand je vois les volumes d'information que les gens sont prets a laisser sur des sites comme Facebook, etc. ca devient difficile de se plaindre ensuite que nos libertes sont atteintes. Comme disait Coluche (enfin en detournant la phrase): "Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne mettent pas les infos sur Internet pour que nos gouvernants n'y aient pas acces" :-)
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