Susan Rice, ambassadrice américaine à l'ONU, vient de participer à la diffusion du très probable mensonge selon lequel on donnait du viagra aux soldats libyens pour qu'ils terrorisent les populations en Libye.
Cette information n'est pas anodine: il s'agit presque certainement d'un élément de propagande conçu dans des officines occidentales pour radicaliser l'opinion contre le régime de Khadafi. C'est la même histoire que les bras coupés des petites filles afghanes qui se mettent du vernis à ongle (Sarkozy), ou que les soldats irakiens qui enlèvent les incubateurs des bébés en couveuse en arrivant au Koweit (mensonge conçu par Hill & Knowlton). Ils sont calculés dans leur obscénité pour devenir viraux. Les esprits malades qui sont derrière ces élucubrations sont d'ailleurs facilement reconnaissables tant ces dernières sont censées parler de manière évidente à l'imaginaire occidental. Mais ces calomnies sont surtout des incitations au meurtre indiscriminé! L'ennemi n'est plus humain, c'est une bête féroce et terrifiante qu'il convient d'éradiquer sans respecter aucune règle, aucune loi ou aucune morale. Les occidentaux adoptent en cela la radicalisation extrémiste et le fanatisme qu'ils ne voient bien sûr que chez l'ennemi dans une hypocrisie consommée qui seule permet la prolongation à l'infini de l'état de guerre.
J'avais écrit ce post le week-end dernier sans le publier. Et voilà que l'administration américaine vient de se rétracter sur le fait que Ben Laden ait utilisé sa femme comme "bouclier humain". Arrêtez de mentir! Et vous pouvez même le faire par calcul: ces mensonges répétés finiront par vous discréditer.
Il va falloir trouver un moyen de rendre nos dirigeants responsables de ces impostures incessantes. L'idée que l'ennemi est tellement effroyable que la vérité n'a plus d'importance et que les principes ne valent plus est une impasse. Impasse au bout de laquelle les américains nous ont entraînés de gré (Sarkozy) ou de force (Chirac) depuis le 11 septembre 2001.
mardi 3 mai 2011
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