Yves Smith signale que le choix de l'Europe de sacrifier les populations des pays du sud (pour l'instant) pour que les banques ne prennent presque aucune perte n'est pas soutenable. Elle pointe à juste titre que les citoyens qui voient leur salaire diminuer n'ont pas pris de risques consciemment alors que les banques sont censées prendre des risques (c'est leur métier en théorie). La crispation des pouvoirs politiques et leur refus total de voir les banques assumer au moins une part du coût de cette crise sont ridicules en plus d'être immorales. Yves Smith met en garde contre un contre-coup politique majeur. Quand on voit nos politiques, on se demande bien qui pourrait l'animer. Pour l'instant. Si le mouvement est puissant, il se trouvera bien des hommes politiques (nouveaux ou déjà aujourd'hui sur la scène) pour l'incarner.
Yves here. We are not suggesting that there are pretty or painless ways out. But the course of action underway makes shielding Eurobanks from losses one of its top priorities. Yet any program that is going to make average workers take big hits (remember, wage cuts will hit all workers, irrespective of whether they were prudent or reckless) also needs to have at least the patina of shared sacrifice. More costs need to be imposed on banks and bank investors. Equity and bond investors are risk capital, yet they are being shielded again and again from the consequences of their poor decisions. The longer that goes on, the greater the odds of political blowback that will undermine efforts to create greater stability within the eurozone.
mardi 1 juin 2010
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