Bernanke est actuellement loué pour avoir évité une seconde dépression et c'est en gros comme cela qu'on justifie sa reconduction par Obama à la tête de la réserve fédérale. A noter qu'après Robert Gates qui est resté au ministère de la défense après l'élection, c'est un autre poste crucial pour lequel Obama a choisi de garder un homme nommé par Bush. Obama n'est guère plus qu'un "PR guy" pour le supertanker qu'est l'Etat américain qui continue inexorablement sa route en dépit des coups de pagaie que donne le nouveau Président pour donner le change. Première analogie fumeuse.
La seconde analogie fumeuse est de comparer Bernanke à un électricien. Bernanke a conçu un système électrique complètement vicié qui a rendu l'âme en septembre 2008. Tous les plombs ont sauté et l'obscurité s'est faite dans la maison. L'électricien aurait dû être viré et le système électrique repensé. Au lieu de ça, l'électricien responsable de la catastrophe s'est vu chargé des réparations. Désireux de remettre le courant au plus vite pour que son installation ne puisse pas être remise en cause, il a pris deux gros fils de cuivre et il a fait une dérivation qui contourne le disjoncteur et la boîte à fusible. La lumière est revenue. Tout le monde est content et le félicite chaleureusement.
Le problème, c'est que le message que faisaient entendre les fusibles et le disjoncteur n'a pas été entendu et qu'il ne le sera plus désormais. L'électroménager consomme toujours beaucoup trop, des petits feux vont se déclarer un peu partout dans la maison... La prochaine fois, on le renommera en le félicitant pour son maniement de l'extincteur.
vendredi 28 août 2009
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