Ce post de Daily Kos est intéresssant. Il comprend la vidéo du Sénateur Byron Dorgan qui demande à ce que la réforme financière soit substantielle: casser les banques "too big to fail" et interdire les "naked" credit default swaps (tant qu'ils existeront, même des établissements financiers relativement petits seront "too big to fail" car les CDS créent un "web" d'obligations gigangtesque par rapport à la taille des institutions qui les souscrivent).
Il fait aussi référence à l'échec de l'amendement Kaufman/Brown le jeudi du crash. Le blogo avait émis l'hypothèse que le passage de cet amendement était à l'origine du crash de 9,70% (proposé avant, rejeté après!). Barry Ritholtz accrédite cette thèse en trouvant l'argumentaire de Max Keiser sur le même point séduisant. Wall Street aurait alors fonctionné comme une doomsday machine: "vous menacez notre noyau? Nous faisons chuter les marchés". C'est leur modus operandi depuis le début de la crise d'une manière ou d'une autre. Le problème de cette thèse est la rapidité de la séquence d'évènement. Elément qui plaide pour cette thèse: le pourcentage de la chute. En effet, au-delà de 10%, le New York Stock Exchange aurait dû fermer. 9,70% permet de faire peur sans créer trop de disruptions...
Addendum: A noter cette critique du traitement par les médias du rejet de l'amendement Brown/Kaufman par la Columbia Journalism Review (CJR - wordtag).
samedi 15 mai 2010
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