jeudi 26 mars 2009
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C'est un peu obscur et je ne sais pas si j'ai bien compris tous les tenants et les aboutissants mais disons que ça semble plaider en faveur de prisons publiques! (vias Atrios)
Note 1: une recherche google news (qui historise pendant un mois) donne une première entrée sur cette histoire le 3 mars et l'article en question laisse penser que l'histoire venait de sortir.
Note 2: ne voyez pas dans ce post une attaque contre les USofA ou une n-ième dénonciation de leur corruption dans le Blogo. Il y a assez de choses substantielles à critiquer pour ne pas aller puiser des éléments supplémentaires dans les "faits divers". J'ai posté cela uniquement parce que je suis tombé en arrêt sur la news.
So true!
Extrait (right on!) de l'interview:
Pressley: Bernanke’s book on the Great Depression offers a different take on asset bubbles and crashes, doesn’t it?
Cooper: The traditional analysis -- and it’s safe to say Bernanke’s -- is that the Great Depression in the U.S. was caused by the Fed running monetary policy too tight in the 1930s. I think the problem actually came with running monetary policy too loose in the ‘20s. Many of the problems we have now were baked in the cake by policy in the run-up to this crisis.
La partie surlignée est pour moi au coeur du débat. Avoir la meilleure politique possible une fois que la crise a commencé est en effet un but louable et un sujet de débat mais il est relativement secondaire. Pour comprendre la crise (et en prévenir d'autres), on peut s'arrêter en 1929. La suite est inutile. La leçon qu'on a tiré de la crise de 1929 est: "la prochaine fois, il faudra faire du déficit budgétaire et une politique monétaire ultra-laxiste et tout ira bien". On n'a pas mis l'accent sur les années folles (expression que je comprends mieux après être passé par 2000-2007).C'est un peu comme si la leçon qu'on tirait de l'ouragan Katrina était qu'il fallait organiser les secours de manière plus efficace la prochaine fois alors que la vraie leçon est évidemment qu'il ne faut pas laisser pourrir les digues mais les entretenir.
Evidemment, quand on voit le champs de forces actuel, on comprend comment l'histoire a pu oublier d'incriminer le système bancaire et la banque centrale de l'époque. Les journaux écrivent, paraît-il, "le brouillon de l'histoire" et on voit aujourd'hui comment (à part un article dans Rolling Stone) le "brouillon" des MSM (mainstream media) est biaisé en faveur des pouvoirs établis. A noter qu'aujourd'hui il y a l'internet et des cerveaux intelligents peuvent se connecter sans passer par la médiation de censeurs. Cela va changer le "brouillon de l'histoire", l'écriture de l'histoire et peut-être même l'histoire tout court. Nous verrons.
Les chinois continuent à bousculer les américains
Extrait:
China Takes Aim at Dollar
By Andrew Batson
BEIJING -- China called for the creation of a new currency to eventually replace the dollar as the world's standard, proposing a sweeping overhaul of global finance that reflects developing nations' growing unhappiness with the U.S. role in the world economy.
The unusual proposal, made by central bank governor Zhou Xiaochuan in an essay released Monday in Beijing, is part of China's increasingly assertive approach to shaping the global response to the financial crisis.
Les chinois ont-ils trop confiance dans le dollar pour le déstabiliser de la sorte? Sont-ils prêts pour le final showdown? Mieux, en est-on au final countdown pour le final showdown? ( je n'ai pas pu résister*)* L'occasion pour moi de constater que si on tape "Europe" sur Youtube, le premier choix qui apparaît est "Europe Final Countdown". Inattendu.
Stiglitz, Atrios and the Geithner Plan
Robbery
Stiglitz:
The U.S. government is basically using the taxpayer to guarantee against downside risk on the value of these assets, while giving the upside, or potential profits, to private investors, he said.
"Quite frankly, this amounts to robbery of the American people. I don't think it's going to work because I think there'll be a lot of anger about putting the losses so much on the shoulder of the American taxpayer."
I think he's wrong that anger will matter. The Banksters own the country now.
-Atrios 09:12
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Bernanke fait sa pub sur CBS
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