vendredi 19 février 2010
On nous cache tout, on nous dit rien (sans rire)
Jean Quatremer nomme finalement le hedge fund et la banque soupçonnés d'avoir spéculé contre la Grèce dans son article du 6 février (linké sur le blogo). And the winners are... Goldman et John Paulson. Quatremer dit (mercredi) que les rumeurs de marché sont telles que sa prudence n'est plus justifiée. Il ne s'agit donc pas d'un scoop. [ndlr: une phrase un peu rapide a été effacée]
Quatremer linke au passage vers cet article instructif de 2005 sur les manoeuvres mises en place par les Etats européens pour maquiller leurs comptes publics avec l'aide des banques d'affaires. Ce qu'on présente comme des "révélations" aujourd'hui (oui, même des swaps vendus à la Grèce par GS en 2002) étaient connus (au moins sur le principe). Cela me fait penser à cet article de 2004 sur le subprime qui montre également que la toxicité des pratiques qui ont abouti à la crise était bien connue. Dans ces deux cas de "bridge to nowhere" financier, les banques ont bénéficié extrêmement largement de la création de déséquilibres insoutenables.
Ces deux articles prouvent que les informations étaient là mais que la presse économique et nos MSM (mainstream media) ont soigneusement regardé ailleurs. Peut-on vraiment attendre d'eux aujourd'hui qu'ils donnent une image un tant soit peu crédible de la réalité? Autre chose qu'un cheerleading débilitant de tout ce que Bernanke et Summers peuvent avoir dans leurs manches?
Quatremer linke au passage vers cet article instructif de 2005 sur les manoeuvres mises en place par les Etats européens pour maquiller leurs comptes publics avec l'aide des banques d'affaires. Ce qu'on présente comme des "révélations" aujourd'hui (oui, même des swaps vendus à la Grèce par GS en 2002) étaient connus (au moins sur le principe). Cela me fait penser à cet article de 2004 sur le subprime qui montre également que la toxicité des pratiques qui ont abouti à la crise était bien connue. Dans ces deux cas de "bridge to nowhere" financier, les banques ont bénéficié extrêmement largement de la création de déséquilibres insoutenables.
Ces deux articles prouvent que les informations étaient là mais que la presse économique et nos MSM (mainstream media) ont soigneusement regardé ailleurs. Peut-on vraiment attendre d'eux aujourd'hui qu'ils donnent une image un tant soit peu crédible de la réalité? Autre chose qu'un cheerleading débilitant de tout ce que Bernanke et Summers peuvent avoir dans leurs manches?
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