Ces différents graphes montrent que le coût du crédit pour différents types d'emprunteurs semble se stabiliser après un "écartement" sans précédent depuis l'été 2007. Ce resserrement des spreads est un signe de normalisation du marché du crédit. Le blogo soutient que ce n'est que temporaire et que la crise que nous traversons est plus une crise de solvabilité qu'une crise de liquidité. Une partie des risques de défauts (notamment pour tout le système bancaire et Fannie/Freddie) a certes été endossé par les Etats mais ceux-ci ne sont pas à l'abri eux-même de défauts et ils ne pourront pas porter à bout de bras toute l'économie comme on essaye de le faire croire. Ils ne pourront que noyer ce triste spectacle sous un déluge de création monétaire qui conduira à une inflation à deux chiffres qui feront faire les gros yeux à des commentateurs hypocrites (je vois déjà les headlines du triptyque: "Obama and Bernanke Vow to Fight Inflation". My a--!).
Le dégonflement de la bulle immobilière et le deleveraging battent leur plein et ils suivront leurs cours inexorablement avec des conséquences désastreuses pour l'économie pendant plusieurs années. A noter également que ce résultat n'a été obtenu que grâce au $12.8 trillions que la FED et le gouvernement ont décidé d'allouer, de dépenser ou de garantir (chiffrage de Bloomberg). Personne ne sait qui va payer ni si cela sera suffisant. La dégradation continue du marché de l'immobilier laisse penser que les hypothèses de travail du "stress-test" et du PPIP (surpaiement des obligations pourries par l'Etat pour sauver les banques en préservant leur pouvoir - à l'inverse d'augmentations de capital qui ne préserve pas les apparences) sont un énorme mensonge de plus du trésor et de la FED.
(graphes via The Big Picture)
mardi 26 mai 2009
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