Dans la foulée de l'élection d'Obama, j'écrivais ceci:
Avec la victoire d'Obama, parler devient moins risqué. Espérons que les langues vont se délier et que l'atmosphère d'omerta du "patriotisme" bushiste se dissipe peu à peu. Espérons qu'à coup de sorties comme celle-là, les frontières de l'acceptabilité redeviennent ce qu'elles ont été avant l'ère Bush et que le diable rentre dans sa boîte. Il est possible que l'impact le plus important de l'élection d'Obama dans un premier temps soit de libérer la parole, notamment au plus haut niveau. Ce faisant, elle permettrait dans un second temps aux Etats-Unis de changer plus que ne le laissent subodorer les premières nominations d'Obama.
Barack Obama a en réalité mené une guerre totale contre les fuites et candidats au fuitage après en avoir fait l'éloge pendant sa campagne (comme moyen d'exposer les failles du système). Voir ce post de Greewald pour le détail. C'est d'autant plus choquant que les responsables de l'administration n'ont pas été inquiétés une seule seconde pour leurs exactions. Obama a déclaré à leur sujet "Let's look forward, not backward.". En revanche quand il s'agit de "whistle blowers" qui ont permis de mettre à jour ces exactions, on "look backward" à fond les ballons. Justice à la Obama (professeur de droit constitutionnel, rappelons le, il ne peut plaider la débilité comme W).
jeudi 2 juin 2011
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