samedi 29 janvier 2011

Obama, banquier dans l'âme

Via DKos. Robert Scheer au sujet du State Of teh Union speech:
The speech was a distraction from what seriously ails us: an unabated mortgage crisis, stubbornly high unemployment and a debt that spiraled out of control while the government wasted trillions making the bankers whole. Instead, the president conveyed the insular optimism of his fat-cat associates: “We are poised for progress. Two years after the worst recession most of us have ever known, the stock market has come roaring back. Corporate profits are up. The economy is growing again.” How convenient to ignore the fact that this bubble of prosperity, which has failed the tens of millions losing their homes and jobs, was floated by enormous government indebtedness now forcing deep cuts in social services, including state financial aid for those better-educated students the president claims to be so concerned about.
Note: toujours cette question...
Why are Americans such wusses? Threaten the Greeks with job losses and benefit cuts and they tie up Athens, but take away Americans' jobs, 401(k)s, even their homes, and they pretty much roll over. Tell British students that their tuition is about to go up and they take to the streets; American students just amp up their doses of Prozac. …

During the depression of 1892 to 1896, unemployed workers marched to Washington by the thousands in what was then the largest mass protest this country had seen. In 1932, even more jobless people -- 25,000 -- staged what was, at that time, the largest march on Washington, demanding public works jobs and a hike in the inheritance tax. From the '60s to the '80s, Americans marched again and again -- peacefully, nonviolently and by the hundreds of thousands -- for civil rights, women's rights, gay rights, economic justice and against wars.

vendredi 28 janvier 2011

Guts

Mise au pas en Egypte?

J'ai peur que le régime ne se montre impitoyable avec les manifestants.

Wind of change

mercredi 26 janvier 2011

mercredi 19 janvier 2011

Moody's downgrade la Tunisie

Cette capacité à distribuer les bons et les mauvais points de manière complètement arbitraire mais qui colle le plus souvent étrangement avec les intérêts américains est stupéfiante.

Indignons-nous!

J'écoute France-infos et j'entends Richard Prasquier, président du Crif, expliquer tranquillement qu'il a alerté "les autorités" sur le déroulement d'une conférence sur le mouvement BDS (Boycott, Divestment, Sanctions) à l'encontre de la politique israélienne à l'Ecole Normale Supérieure avec Stéphane Hessel en guest star. La conférence n'a en conséquence pas eu lieu dans les locaux de l'école mais place des Grands Hommes.

Prasquier reprend la rhétorique qu'on entend sur les campus américains, promue par des personnages comme Alan Dershowitz ou Daniel Pipes (directeur de "Campus Watch" qui entend faire la police sur les campus sur tout ce qui touche à Israël), qui vise à empêcher que les mouvements étudiants ne s'organisent de manière trop retentissante contre la politique du gouvernement israélien. Un des arguments de base (que Prasquier a d'ailleurs repris sur France Infos) est qu'aucune voix ne peut s'élever contre la politique israélienne si des voix ne sont pas présentes pour contrebalancer le discours. J'ai assisté à de nombreuses conférences dans ma vie organisées par des gens ayant une communauté de vues et qui ne donnaient pas la parole au point de vue diamétralement opposé. Doit-il y avoir des représentants d'Exxon à toutes les conférences sur le réchauffement climatique? C'est évidemment absurde.

Si Prasquier a des problèmes avec le niveau de popularité d'Israël, qu'il appelle Netanyahou et son ministre Lieberman plutôt que Pécresse pour qu'elle interdise des conférences à Normale Sup.

Ces manoeuvres en coulisse sont inacceptables et il faut, en nous indignant, en passer le goût aux Prasquiers de tout poil.

mardi 18 janvier 2011

Robert Fisk pessimiste sur la Tunisie...

Mais pas à cause de la Tunisie, à cause de nous. Il dit en gros que les occidentaux sont parfaitement à l’aise avec les autocrates arabes « amis » de tout poil et que la force principale qui les maintient en place, c’est l’occident (où comme vous avez pu vous en apercevoir, il n’y a pas eu de révolution au cours du week-end).

http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/fisk/the-brutal-truth-about-tunisia-2186287.html

samedi 15 janvier 2011

Tunisie: REVOLUTION

La Tunisie se débarasse courageusement d'un régime ploutokleptocratique. Qu'attendent les américains?

De notre côté, les démissions de Frédéric Mitterrand et de Michèle Alliot-Marie s'imposent (d'abord de cette dernière par ordre de préférence). Le personnel politique a le droit de se tromper. Les erreurs doivent être sanctionnées.


ALLIOT-MARIE propose d'aider la Tunisie dans la répression
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mardi 11 janvier 2011

Tout bien considéré...

Les Etats-Unis ne sont certes pas downgradés mais le quantitative easing n’est en réalité rien d’autre qu’un défaut… Tout bien considéré, le défaut américain ne pouvait pas se passer autrement. Et il est maintenant derrière nous.