On se croirait à l'ORTF quand il reçoive ce soir un porte-parole du Quai d'Orsay. Aucune contestation toutes les affirmations sont prises pour argent comptant. Les journalistes français sont des enfants de choeur. On voit bien que la France n'était pas engagée dans la guerre en Irak. Si elle l'avait été, ceux qui nous servent de journalistes auraient eu une piqûre de rappel sur le fait que la première victime de la guerre et la vérité et qu'il n'y a pas plus menteur qu'un gouvernement qui lie son sort à des objectifs militaires.
Nous sommes tranquillement en train de recoloniser un pays du Maghreb et l'unanimisme en France sur la question rappelle l'unanimisme américain lors de la guerre en Irak. Quand les canons parlent, tout le monde se couche. L'illégalité de l'objectif de changement de régime est pourtant patente. Les américains n'avaient au moins pas accueilli Saddam Hussein en grande pompe à Washington quelques années avant. Et qui relève cette absurdité? Et qui vérifie que le président n'a pas outrepassé ses pouvoirs? Qui se souvient que nous prétendons vivre en démocratie? Les contrôles sur les pouvoirs militaires du Président sont-ils suffisants?
Cette intervention en Libye est une victoire posthume du "Bush Regime" (dont en réalité seul le nom a été aboli).
mercredi 1 juin 2011
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