vendredi 15 avril 2011
A brief history of the housing bubble
"I am worried about a future of a nation that refuses to acknowledge the true causes for the crisis. A historic opportunity was lost. America has instead chosen its poison as its cure... Today I expect the US government to attempt to continue easy money policies into the next presidential term, past the foreclosure crisis, and past the corporate and public refinancing humps that are forthcoming. Junk bonds incredibly are again at all time highs. Quantitative Easing seems to be working for now. Buit this is an invalid validation of what America is doing. This is in fact a Pyrrhic gamble. As we continue to debase our currency, Bernanke says he is not printing money, again I disagree. As it stands I get an email from the Fed saying we bought another X billion in Treasurys. I don't know - that's pretty clear to me. In fact this program QE2 its scope and breadth raises the severe question of the Treasury's needs. The government's borrowing of money for the purposes of injecting cash into society, bailing out banks, brokers and consumers, is a short-sighted easy decoision for a population that has not yet learned that short-sighted, easy strategies are the route to long-term ruin. We never quite achieved the catharsis necessary to stoke the reevaluation of our wants, need, and feers. Importantly, the toxic twins: fiat currency and an activist Fed remain firmly entrenched, even more so with the financial reforms last year."
Fukushima et la crise financière
Et pour ceux qui ont encore le courage de se demander ce qui peut bien se passer à Fukushima, la lecture de Zero Hedge s'impose.
Note: et pour mémoire ce commentaire trouvé sur ZH
If you don't like the data....just throw it away. Banks do it, Governments doing it, we are all doing it....extend and pretend on steroids.
Dual justice system
Je ne sais pas comment les gens font pour s'accomoder de ça.
Dans la série "War, what is it good for?"
Tout cela rappelle bien sûr le comportement des élites américaines suite à la guerre en Irak: une fois que les commentateurs, dans un bel ensemble, ont soutenu une intervention, ils ont partie liée avec le pouvoir et il est très douloureux pour leur précieux amour propre de revenir en arrière (surtout après les rodomontades et le "rush psychologique" nécessaires au déclenchement d'aventures martiales de ce type).
Personne n'est donc responsable de ce fiasco. Personne n'examine les raisons, avouées ou inavouées, qui nous y ont conduit. Et la France et ses élites de goûter enfin à la transe guerrière dont Chirac les avaient privé en 2003 (un peu seulement - on n'a pas assez d'avions pour une vraie bonne guerre!). Avec bien sûr aucun recul ni aucune analyse sur les dysfonctionnements au plus haut niveau qui ont pu causer cette catastrophe.
Car ils sont nombreux aujourd'hui à prédire une catastrophe humanitaire en Libye. Et que va-t-on faire sinon reproduire le schéma irakien d'asphyxie de la population pour affaiblir l'autocrate? Déja 500000 personnes déplacées (retour au pays d'immigrés travaillant en Libye). Qu'ont fait les libyens pour mériter ce traitement? Et nos petits égos d'occidentaux désormais tout investis dans notre erreur initiale, prêt à faire souffrir le martyr à des millions de personnes pour ne pas avoir à affronter notre imbécillité.
Enfin, face aux remous dans le monde arabe, beaucoup de "démocrates" occidentaux friands de "chocs de civilisations" ne sont pas mécontents qu'on ait rappelé aux Arabes qu'on pouvait toujours les réduire en miettes à tout instant et qu'on le ferait sans aucun état d'âme dès que l'occasion s'en présenterait. Quelle meilleure publicité pour la prolifération nucléaire?
Note: le blogo soutient l'intervention en Côte d'Ivoire. Alors, oui, c'est la première fois que j'en parle (sauf pour m'étonner qu'on intervienne en Libye et pas là-bas) et ça fait vraiment "vol au secours de la victoire" mais il fallait bien que le dise. J'aurais préféré que la France ne soit pas aux premières loges en raison de son statut d'ancienne puissance coloniale. Mais il y avait eu des élections et l'intervention visait à aider la prise de pouvoir d'un dirigeant "légal". A noter les liens curieux entre le PS et Gbagbo soulignés par Juppé. Etranges pour le non-initié.
(Note sur la note: Je ne me suis pas fait assez de crédit, j'expliquais dès le 18 mars que l'intervention en Côte d'Ivoire me semblait plus justifiable: "Et où est la validation démocratique de cette nouvelle guerre? Qui va la payer? Quels sont les standards définissant la mise en place de zone d'exclusion aérienne? Et la Côte d'Ivoire? Tout le monde s'en fout? Au moins, là, il y a eu des élections qui pouvaient fonder un argument juridique pour une intervention. Ce n'est pas seulement l'occident qui décide si tel ou tel a "une sale gueule" ou pas.")
Note 2: cette collusion née d'une complicité initiale entre le commentariat et les dirigeants existe également dans la crise financière. Nos systèmes politiques ne sont pas conçus pour faire face de manière efficace à la faillite des élites. Ils sont conçus pour les préserver quoi qu'il arrive.
Extrait de l'article du Boston Globe:
EVIDENCE IS now in that President Barack Obama grossly exaggerated the humanitarian threat to justify military action in Libya. The president claimed that intervention was necessary to prevent a “bloodbath’’ in Benghazi, Libya’s second-largest city and last rebel stronghold.
But Human Rights Watch has released data on Misurata, the next-biggest city in Libya and scene of protracted fighting, revealing that Moammar Khadafy is not deliberately massacring civilians but rather narrowly targeting the armed rebels who fight against his government.
Misurata’s population is roughly 400,000. In nearly two months of war, only 257 people — including combatants — have died there. Of the 949 wounded, only 22 — less than 3 percent — are women. If Khadafy were indiscriminately targeting civilians, women would comprise about half the casualties.
Greenwald sur l'immunité de la classe financière dans la crise
Au passage, il nous rappelle (via NYT) que si l'esclavage a bel et bien été aboli aux US, les affranchis ne sont pas exactement libres mais confrontés au système judiciaire le plus impitoyable de la planète.
"The United States has 5% of the world population. But it has almost a quarter of the world's prisoners."
Note: Les Etats-Unis comptent plus de prisonniers que la Chine en valeur absolue mais ne manquent jamais une occasion de faire la morale à cette dernière qui commence à se lasser (reprise de GG):
Reuters, yesterday:
The United States is beset by violence, racism and torture and has no authority to condemn other governments' human rights problems, China said on Sunday, countering U.S. criticism of Beijing's crackdown. . . . "The United States ignores its own severe human rights problems, ardently promoting its so-called 'human rights diplomacy', treating human rights as a political tool to vilify other countries and to advance its own strategic interests," said a passage from the Chinese report.
China also "accused the U.S. . . . of pushing for Internet freedom around the world as a way to undermine other nations, while noting that Washington's campaign against secret-spilling website WikiLeaks showed its own sensitivity to the free flow of information," and further "lambasted the U.S. over issues ranging from homelessness and violent crime to the influence of money on politics and the negative effects of its foreign policy on civilians." China’s human rights record is atrocious, but can anyone contest the validity of its objections to the U.S. and the Obama administration’s purporting to act as human rights arbiters for the world?