jeudi 6 octobre 2011

Occupy Wall Street

Devant l'incapacité des politiques à mettre au pas le frankenstein financier né ces trente dernières années aux Etats-Unis, le seul espoir des citoyens pour revenir à une forme démocratique de gouvernement est de prendre leur destin entre leurs mains.

Tout a laissé penser pour l'instant que la souffrance sociale accumulée depuis 2007 n'était pas suffisante pour alimenter un mouvement populaire capable d'engendrer une révolution. Néanmoins ne nous trompons pas: devons nous réellement attendre des vieux médias qu'ils nous donnent une image honnête de la misère sociale due à la crise? Des Etats que leurs statistiques décrivent fidèlement une situation économique de plus en plus hors de contrôle? Bien évidemment non. Tous les thermomètres qui ne l'étaient pas déjà ont été cassés depuis 2007. La rue est devenue le seul métrique fiable de la santé de nos structures sociales. Qui peut s'étonner qu'il tourne au rouge?

La fraude de Wall Street est apparue au grand jour. La corruption des politiciens et des banquiers centraux qui la couvrent également. All bets are off...

Combien de fois faut-il avoir vu "Inside Job" avant d'aller occuper Wall Street? A noter ce documentaire d'Al Jazeera que je n'ai pas encore vu (autres épisodes sur le site d'Al Jazeera):


Et Greenwald erreinte les mouthpieces de Wall Street qui occupent les ondes aux Etats-Unis et se prétendent "journalistes" en dénigrant "occupy Wall Street". Feels like 2009!