dimanche 30 mai 2010

Elles vous tiennent dans leurs mains...

Ou votre monnaie plutôt mais ça n'est pas tellement différent. Il s'agit des agences de notation discréditées par la crise. En 2009, elles ont continué à donné la meilleure note possible (AAA) à des obligations qui sont passées au statut "spéculatif" en 2010. Elles ne s'améliorent pas mais elles font toujours la loi sur les marchés monétaires. (via CR)

Standard & Poor’s cut to junk the ratings on certain securities, backed by U.S. mortgage bonds, that it granted AAA grades when they were created last year ...

The reductions were among downgrades to 308 classes of so- called re-remics, or re-securitizations, created from 2005 through 2009 ...

“The downgrades reflect our assessment of the significant deterioration in performance of the loans backing the underlying certificates,” S&P analysts Cesar Romero and Terry G. Osterweil said in the statement.

La "fake economy" de l'immobilier américain (et du reste d'ailleurs...)

Certains indicateurs dans l'immobilier US repartent doucement vers le haut. Raison de se réjouir? Pas exactement, comme le reste de l'économie américaine, l'immobilier est sous respiration artificielle. It's all smoke and mirrors... On est au final plus tellement loin des Gosplan soviétiques ou des statistiques chinoises. Tout repose sur les épaules de la FED et sur l'illusion (savamment entretenue notamment par le dézingage de l'euro) de la puissance américaine (lire solvabilité). Via CR.

“This is a market purely on life support, sustained by the federal government. Having FHA do this much volume is a sign of a very sick system.”

Federal Housing Commissioner David Stevens at Mortgage Bankers Association Government Housing Conference (see Bloomberg, the FHA was involved in more transactions in Q1 than Fannie and Freddie combined)

Graphes de Calculated Risks:


Sur la réforme financière aux US

Le blogo a été silencieux sur la réforme de la finance aux Etats-Unis. Tout n'est pas encore figé mais j'aime bien ce commentaire de David Kurtz à TPM Media:

Historians will probably conclude that the package of reforms was surprisingly modest given the depth and severity of the 2008-09 financial crisis. A harsher historical judgment might find that the political and economic power wielded by the financial industry in the late 20th and early 21st centuries was so extensive that it could weather a near total collapse of the system without having to yield its power or privilege.

El Blogo pour le "harsher historical judgment", needless to say.