Beaucoup des critiques de la gestion de la crise financière par
Toujours est-il qu'à la faveur de la crise, les banques américaines sont devenues encore plus grosses que par le passé (par le biais de fusions et d'acquisitions) ce qui montre à quel point Bush puis Obama ont fait fausse route. Puisque leur enchevêtrement et leur taille leur permettent de tirer sur une ligne de crédit infinie de l'Etat Fédéral, il est certain que ces banques vont tenter de préserver ces deux caractéristiques comme un élément à part entière de leur business model et finalement une assurance-vie. C'est la banque 2.0, rejeton monstrueux de Hank Paulson et Tim Geithner, radicalement "citizen hostile" ("hostile au citoyen", adapté du plus courant "consumer hostile").
Cet article du Washington Post retrace cette évolution vers un système bancaire toujours plus consolidé. Extrait édifiant:
(Traduction résumée: 3 banques ont chacune 10% de tous les dépôts bancaires aux Etats-Unis, 4 banques font la moitié des prêts immobiliers et émettent 2 cartes de crédit sur trois).
J.P. Morgan Chase, an amalgam of some of Wall Street's most storied institutions, now holds more than $1 of every $10 on deposit in this country. So does Bank of America, scarred by its acquisition of Merrill Lynch and partly government-owned as a result of the crisis, as does Wells Fargo, the biggest West Coast bank. Those three banks, plus government-rescued and -owned Citigroup, now issue one of every two mortgages and about two of every three credit cards, federal data show.
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