lundi 26 octobre 2009

Too big too fail

Edito musclé de Bob Herbert dans le NYT qui mérite d'être lu.

Extrait:
We’ve institutionalized the idea that there are firms that are too big to fail and, therefore, “we, the people” are obliged to see that they don’t — even if that means bankrupting the national treasury and undermining the living standards of ordinary people. What sense does that make?

If some company is too big to fail, then it’s too big to exist. Break it up.

Je suis d'accord bien évidemment mais la réduction de la taille des institutions financières n'y suffira pas. Si on laisse se développer entre elles des transactions sans aucun contrôle (comme les CDS d'AIG) et sans aucune limite (pas de collatéral, hors bilan...), qu'elles soient grosses ou petites, toutes les banques continueront à représenter un risque systèmique les unes pour les autres. Si vous avez 10 dominos disposés en cercle ou 100 dominos plus petits mais toujours disposés en cercle, si vous en renversez un, dans les deux cas, tous les autre dominos tomberont.

Il ne faut pas seulement que les dominos soient plus petits. Il faut surtout qu'ils ne soient pas disposés en cercle! C'est cet enchevêtrement de transactions non régulées aux nominaux ridicules qui protège Wall Street comme un bloc monolithique qu'on protège ou qu'on laisse tomber globalement sans solution intermédiaire.

Aucun commentaire: