jeudi 21 janvier 2010

Can one get tough "on second thought"?

(Peut-on être ferme en revenant sur ses positions?)

Peu après la débacle du Massachussets, Obama annonce enfin qu'il va prendre le mors aux dents et "se faire" ces méchants banquiers. Quelle crédibilité a-t-il après un an où il a laissé s'exprimer son inclination naturelle: la complaisance absolue? S'il avait annoncé qu'il virait en même temps Geithner et ou Summers, on pourrait essayer d'y croire.

Je crois qu'Obama a compris qu'il devait sauver les apparences. S'il joue le même jeu hypocrite qu'avec la réforme du système de santé où il faisait des déclarations d'intention mais travaillait en sous main à servir les special interests en contredisant ses déclaration, il aura définitivement gagné ses galons d'hypocrite en chef.

Voilà un sujet qui devrait beaucoup occuper le blogo dans les mois qui viennent. Quoi qu'il en soit, les "financials" ont fortement baissé suite à cette annonce mais dans la moyenne du marché. Il n'y pas eu de décrochage des financières. Nous verrons donc mais au bout d'un an, la charge de la preuve est clairement sur Obama et les déclarations d'intention ne valent pas grand chose. Même si elles ne sont pas suivies d'effet cela montre qu'Obama a compris que le piège s'était refermé sur lui: il est désormais associé au système failli qu'il défend. "One termer" (président qui ne fait qu'un mandat).

Note: Les broker-dealers de Wall Street ont quand même très fortement accusé le coup à la bourse aujourd'hui. Entre -4% et -6%. Il fallait quand même le noter. Nous verrons.

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