Bill Clinton balance. Il critique les conseils qu'il a reçus de Rubin et Summers sur la régulation des produits dérivés. Il ne se soustrait pas à sa responsabilité et dit qu'il a pris une mauvaise décision. Il dit également que les républicains ne l'auraient de toute façon pas laisser réguler comme il aurait été nécessaire mais il ajoute: "“I wish I had been caught trying.” (en gros: "J'aimerais pouvoir dire que j'ai essayé").
C'est important car c'est un des premiers membres de la power structure à faire son mea culpa sur la crise financière. Cela met Summers (toujours aux manettes, croyez-le si vous voulez...) en difficulté. Cette déclaration de Clinton peut commencer à changer les termes du débat sur la crise financière. La mise en cause de la power structure n'est plus seulement le fait de quelques économistes plus ou moins en marge comme Simon Johnson qu'on écoute pour sentir le frisson de la contestation mais qui n'ont au final aucun poids.
De plus, Clinton critique ensuite Bush à juste titre sur la régulation complètement absente durant ses deux mandats. Clinton donne donc un coup de pouce à la réforme financière en fragilisant l'axe Wa-Wa, les banques et leurs agents au gouvernement comme Larry Summers, Geithner et la planète "Rubin" en général. Un homme d'Etat donc.
lundi 19 avril 2010
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