samedi 6 juin 2009

Pot Pourri

La FED ne peut pas perdre. Il semble qu'elle soit sur le point d'hériter de beaucoup des prérogatives de la SEC. Cette dernière n'a pas brillé pendant la crise mais elle n'a pas l'honneur de l'avoir causée comme la FED. Evidemment, avec Larry et Timmy aux manettes, on ne pouvait sans doute pas espérer mieux.

Le frisson Obama. J'ai appris que j'avais frôlé Michelle, Sasha et Malia quand elles sont venues visiter la tour eiffel hier soir. C'était presque aussi incroyable que de rencontrer Camélia Jordana. Aujourd'hui, il y a un ballet d'hélicoptères continuel au-dessus de Paris. C'est bien simple: j'ai l'impression d'être à Manhattan. Pour finir sur ce séjour en France d'Obama, on dit que le séjour est court mais n'est-ce pas une sanction contre l'empressement de Sarkozy? Il a évincé la reine en dépit de la demande de son invité: le retour de bâton est compréhensible. Dicton légèrement modifié: "Qui trop étreint, mal embrasse".

Cela date un peu déjà mais le gouvernement anglais n'a pas voulu rendre public les résultats des stress-tests locaux de peur que "cela ne crée de l'instabilité sur les marchés". Rassurant. Formule exacte: "Disclosure of the results “at this time may lead to uncertainty in financial markets, either in relation to specific institutions or more generally,” the Treasury said"

Bill Gross, le pape du marché des obligations américaines, prédit un abaissement de la dette AAA américaine mais "dans longtemps". Je suis d'accord car avant que cela ne se produise, il faudra d'abord que toutes les notes des autres pays soient abaissées. Et cela a évidemment plus à voir avec la nationalité des agences qu'avec la véritable santé économique des Etats-Unis.

La phase 2 de la crise. Nous sommes désormais dans une autre phase de la crise. Les banques étant partout peu ou prou garanties par les Etats, on ne peut plus redouter la faillite d'une banque. Il est venu le temps, non pas des cathédrales, mais des crises monétaires. Il n'est cependant pas impossible que ce soit à la faveur des annonces d'une ou plusieurs banques que ces crises se déclenchent.

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