French politicians urge PRUDENCE over sex probe on IMF chief
Prudence? Cela fait des années que DSK se comporte comme ça! L'heure n'est pas à la prudence mais à un examen systématique et impitoyable de toutes les casseroles de DSK. Peut-être s'en sortira-t-il mieux que ce à quoi on peut s'attendre mais l'examen clinique s'impose. Il est plus que temps! Le titre de l'agence chinoise reflète cependant très exactement le sentiment dominant chez les politiques français qui invitent dans un bel ensemble à la "prudence" et dont "les pensées vont vers DSK, ses proches, sa famille" (pourquoi pas: "Nous sommes de tout coeur avec lui dans cette épreuve." tant qu'ils y sont?) . Il faut être l'infâme Marine Le Pen ou le scélérat Bernard Debré pour avoir mis les pieds dans le plat de la pathologie probable du bonhomme. Debré qualifié derechef d' "indigne" par Royale!!! Bien sûr, ce qui est indigne pour cette apparatchike minable, c'est de ne pas respecter l'omerta détestable qui entoure DSK!Je ne crois pas que la honte d'un seul homme puisse (ou doive) rejaillir sur tout un pays. Le problème en l'espèce est que le premier réflexe du système politico-médiatique français a été de continuer à protéger DSK alors même que, coupable ou pas, le passé de cet homme devait au minimum être réexaminé.
Mais non, ni au journal de France 2, ni à celui de TF1 dimanche soir il n'a été question de Tristane Banon ou des regrets de sa mère d'avoir conseillé à sa fille de ne pas porter plainte en 2002. Aucune de ces "rédactions" n'a jugé utile de dire qu'Aurélie Filippetti, député, s'arrangeait pour ne jamais se trouver seule dans une pièce fermée avec DSK. L'affaire "Piroska-Nagy" n'a (dans mon souvenir) pas été évoqué sur TF1 et à peine sur France 2. Pourtant que dire des déclarations de cette dernière dans une lettre aux enquêteurs du FMI (via Rue 89 - ainsi que les confidence de Filipetti):
« Je n'étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI. […] J'avais le sentiment que j'étais perdante si j'acceptais, et perdante si je refusais. […] Je crains que cet homme [DSK] n'ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes. »
Il me semble que les femmes soient majoritaires en France alors Président DSK?
Une victime de cette affaire devrait naturellement être Nicolas Sarkozy: que savait-il de DSK quand il l'a nommé au FMI? Pourquoi un petit opportuniste qui avait voulu faire un peu d'argent facile en faisant des aveux "courageux" de tourisme sexuel avec des prostitués sur la majorité desquels il laissait planer le doute (pour vendre, bien évidemment) est-il ministre de la culture? Faire commerce de son impudeur en jouant sur la possible illégalité de ses actions passées est une chose. Est-ce compatible avec la fonction de ministre?
Car Sarkozy, c'est ça: des élites décontractées, irresponsables, qui se serrent les coudes et qui vont bientôt être débarrassées de la menace même d'un juge d'instruction indépendant.
La honte d'un seul homme ne peut rejaillir sur la France. Mais quand toutes les élites politico-médiatiques d'un pays se mettent d'accord pour cacher les travers de cet homme, alors, oui, la honte nationale n'est pas loin. La honte frappe en tout cas Chazal et Delahousse pour leur traitement "limité" du cas DSK.
Et libre à nous désormais de voter en conséquence (ça n'était pas le cas samedi puisque le choix semblait devoir se jouer entre DSK et Sarkozy).
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