Il y a des gens d'accord avec le Blogo*. J'entreprends de les recenser avec ce post qui évoluera avec le temps:
Tout d'abord, deux nouveaux venus (extrait de cette news Bloom):
How did we get into this mess? Talbott blames everyone from average Americans who caught “the greed bug” to hedge funds and credit-default swaps. The single biggest error, he says, was for U.S. citizens to allow their national politicians to take large campaign contributions from big business and Wall Street
-- a theme Kevin Phillips developed in “Bad Money.”
“This crisis was no accident,” he says. It began, in Talbot’s view, because the U.S. government was “co-opted” into deregulating the financial industry. Politicians were “paid to deregulate industry,” taking billions of dollars each year in campaign contributions.
Kevin Phillips et John Talbott donc. Mais aussi:
Nicolas Taleb
Alan Grayson
Jim Rogers
Peter Schiff
Joseph Stiglitzt
Robert Reich
Simon Johnson
Paul Krugman
Jacques Attali
Bill Moyers
Barack Obama
Dylan Ratigan
Glenn Greenwald
Matt Taibbi
Eliot Spitzer
Nouriel Roubini (pas de lien encore mais bientôt)
Marc Faber
Lawrence Kotlikoff
Espérons que cette liste s'étoffe de plus en plus: c'est la condition d'un véritable changement dans la politique économique américaine. Vous remarquerez l'absence de Nouriel Roubini. Pourtant, peu de gens ont décrit aussi cliniquement ce qui allait se passer et pourquoi ça allait se passer. Le problème est que j'ai l'impression qu'il a des ambitions politiques et qu'il cire du coup les pompes de Geithner. Il lisse son profil pour être "bankable" à Wall Street ou embauchable par Obama, "fair game" mais un peu trop calculé pour apparaître dans la liste des "incorruptibles" du blogo**. Cette liste va changer mais je n'effacerai personne, les gens supprimés seront signalés avec l'explication de leur infortune.
* En gros: "La crise économique trouve ses causes dans la corruption de la démocratie américaine. Les "oligarques" qui se sont enrichis en créant les conditions de la crise ont encore fermement les rênes du pouvoir Obama ou pas (Geithner = Paulson, Bernanke = Bernanke). Ils l'utilisent dans le but exclusif d'en assurer la continuité (no surprise there). Le bon sens, la logique économique et accessoirement la morale voudraient que ces élites faillies soient remplacées et que l'on instille chez les nouveaux dirigeants la "fear of God" qui faisait clairement défaut aux anciens.
** Est-il légitime de mettre un Jim Rogers (qui a fortune faite et n'attend rien de personne) sur le même plan que Roubini qui a (presque) la vie devant lui? N'est-il pas normal que l'un n'épargne personne alors que l'autre ménage les susceptibilités? Pour l'instant, le blogo choisit l'intransigeance. A noter tout de même que Roubini, qui sait identifier les systèmes au bord de la faillite, semble avoir confiance dans le futur des oligarques.
mardi 17 février 2009
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