After trading as high as mid 1.30s, the EURUSD is rolling over, and its slide is now picking up steam, barely holding on to 1.2858 at last check. The 1.2800 stops are looming, whose break would take the EURUSD back to a 1.27 handle. This may very well still turn out to be the shortest and must futile trillion dollar bailout in history yet. Don't forget it was the EURJPY correlation desks that freaked out on Thursday and drained all NYSE liquidity in stocks. It will be truly amazing if we get another 1000 point move in the Dow... But not up.
lundi 31 mai 2010
Flotille
Glenn Greenwald, le "blogger hero" du blogo, s'insurge et nous rappelle une citation de Dov Weissglass (ancien conseiller d'Ehud Olmert) de 2006: "L'idée est de mettre les palestiniens au régime, pas de les faire mourir de faim".
Pour ce qui est du blogo, j'attire votre attention sur cet éditorial du Financial Times (pour une fois).
dimanche 30 mai 2010
Elles vous tiennent dans leurs mains...
Standard & Poor’s cut to junk the ratings on certain securities, backed by U.S. mortgage bonds, that it granted AAA grades when they were created last year ...
The reductions were among downgrades to 308 classes of so- called re-remics, or re-securitizations, created from 2005 through 2009 ...
“The downgrades reflect our assessment of the significant deterioration in performance of the loans backing the underlying certificates,” S&P analysts Cesar Romero and Terry G. Osterweil said in the statement.
La "fake economy" de l'immobilier américain (et du reste d'ailleurs...)
“This is a market purely on life support, sustained by the federal government. Having FHA do this much volume is a sign of a very sick system.”
Federal Housing Commissioner David Stevens at Mortgage Bankers Association Government Housing Conference (see Bloomberg, the FHA was involved in more transactions in Q1 than Fannie and Freddie combined)
Graphes de Calculated Risks:
Sur la réforme financière aux US
Historians will probably conclude that the package of reforms was surprisingly modest given the depth and severity of the 2008-09 financial crisis. A harsher historical judgment might find that the political and economic power wielded by the financial industry in the late 20th and early 21st centuries was so extensive that it could weather a near total collapse of the system without having to yield its power or privilege.
El Blogo pour le "harsher historical judgment", needless to say.
samedi 29 mai 2010
vendredi 28 mai 2010
Krach en direct...
Voyons quelle news a bien pu provoquer cette chute...
Comment la FED et Wall Street utilise les marchés pour prendre les Etats-Unis et le monde en otage
Une Sénatrice confie à un administré frustré qu'elle n'a voté pour la reconduction de Bernanke que sous la menace d'un krach boursier:
I was advised that rejecting his nomination would cause markets to nose dive, which would hurt retirees and families saving for their future. I am not enthusiastic in my support.
Un autre sénateur explique en réponse à un autre administré pourquoi cette situation est inacceptable:
While I have heard the concerns of many that the failure to confirm Mr. Bernanke would have damaged the financial markets and jeopardized our economy recovery, I do not believe that anyone, including Mr. Bernanke, is too big to be replaced. We should not hold our economy hostage to the Wall Street threat that total economic collapse is the sure result of not doing everything they want.
mercredi 26 mai 2010
Light Provence Blogging
dimanche 23 mai 2010
Jim Rickards Blogo Compliant
Also discussed is Germany's ban on naked shorting, which Rickards applauds, not so much as a policy move, but as a symbolic stand by European sovereigns against the bullying power of Wall Street, something we fully agree with is long overdue. "Merkel will definitely be supported by others. I know the French were a little but upset that she did it, but they are not upset because she did it, but that she did it first. Sarkozy will join in."
...
Some critical insight from Rickards in terms of European geopolitics is the following: "People get so hung up on economics, and efficient markets, and all that which has been largely discredited at this point. But these are NATO allies. Greece controls the ceiling of the Eastern Mediterranean and the Aegean, they have a very robust military budget. Same thing with Spain. Spain's been a very important NATO ally throughout the cold war, Italy etc. Can you imagine if during the cold war the Soviet Union had undermined all the countries, it would have been the start of World War III. And yet we are letting investment banks do the same thing. We are letting investment banks undermine the finances, cast doubt on the credibility, create civil unrest, riots, death. It's the kind of thing that in a military frontal assault would be repelled, but somehow we let Wall Street attack the countries and do nothing about it. I am glad that someone is finally standing up, and I expect that Merkel will be joined by others. I am not against speculation. Let speculators put up some money, let them do on an exchange, let the pricing be transparent, let them do variation margin... This no money down shadow credit default swap market is completely destructive."
vendredi 21 mai 2010
mercredi 19 mai 2010
Merkel refuse l'inacceptable
Merkel jette donc un pavé dans la mare. Cela va-t-il déclencher une réaction en chaîne qui pourrait mettre le système financier international en difficulté? C'est une possibilité car les banques se doivent de répliquer si elles veulent protéger ce racket ô combien lucratif. L'euro a d'ailleurs déjà souffert pendant la nuit. Le chantage à l'implosion du système est le modus operandi des banques depuis le début de la crise. Si les choses devaient s'envenimer, des commentateurs "avisés" seraient alors nombreux à blâmer la Chancelière allemande pour cette mesure alors qu'elle n'aura été en réalité que la simple réponse à une situation intenable. Merkel ne fait que refuser l'inacceptable. En effet, par le passé, les spéculateurs devait mobiliser des capitaux substantiels pour mener un combat "à la loyale" avec les banques centrales (on pense à Soros en 1992 par exemple). Aujourd'hui, avec des produits dérivés comme les CDS, il n'y a pas de limite aux positions spéculatives que les intervenants de marché peuvent prendre face aux banques centrales. Comble du ridicule, ces positions purement factices qui ne nécessitent pas (ou beaucoup trop peu) de collatéral ne peuvent exister que parce que les banques sont soutenues à bout de bras par les Etats, les banques centrales et finalement tout le corps social!!! La vérité est qu'il est grand temps qu'un politique, quelque part, finisse par avoir le cran de remettre les banquiers à leur place.
J'entendais Jacques Généreux ce week-end déclarer que l'attitude des politiques face aux banques dans la crise relevait jusqu'à maintenant de l' "esprit de Munich". David Abiker le mettait en garde aussitôt en lui rappelant la règle de Godwin (selon laquelle les gens qui n'ont plus rien à dire dans un débat finisse d'une manière ou d'une autre par invoquer l'Allemagne nazie). Je crois cependant que l'analogie a un peu de mérite. Depuis l'automne 2008, les politiques n'ont fait que se coucher devant les institutions financières sous l'impulsion des Etats-Unis où les banques font la pluie et le beau temps (Goldman Sachs a été le second contributeur de la campagne d'Obama, le Sénateur Dick Durbin a déclaré que les banques "possédaient franchement le Congrès" etc...). Pourtant, et c'est là que l'analogie avec Munich se justifie: plus on leur donne, et plus elles sont en appétit. Il faut donc que quelqu'un dise "stop!" car les banques ne se calmeront pas d'elles-mêmes. Pourquoi? La raison en est simple: elles sont elles-mêmes abasourdies par le volume de soutien qu'elles reçoivent et elles savent bien que cela ne peut pas durer. En conséquence de quoi, plus que jamais, la seule chose qui compte est le prochain bonus car tout le monde sait que c'est très probablement le dernier. Le système de bonus combiné à l'afflux quasi illimité de liquidité rend donc impossible la modération et "l'atterrissage contrôlé" du système bancaire. Les banquiers ne peuvent être apaisés! Nous ne pourrons que les mettre au pas. Et il ne faut cependant pas se tromper: cela va nous coûter dans un premier temps. Comme à Munich, faire face à nos responsabilités n'a rien de réjouissant mais en différer le moment ne fera qu'aggraver les choses.
Depuis que la prise d'otage des citoyens par les banques a commencé à l'automne 2008, nos hommes politiques ont connu un véritable syndrome de Stockholm. Nous avons en gros suivi l'exemple américain sans réaliser qu'il nous condamnait à appliquer chez nous les mesures que Wall Street ordonnait à Washington et qui aboutissait sans surprise à engraisser prodigieusement une seconde fois les banques qui avaient déjà fait "jackpot" en causant la crise. Le conservatisme, le manque d'indépendance d'esprit et le confort psychologique que nous procure l'ordre américain nous ont conduit à une position de soutien illimité à des banquiers faillis et à un système financier international également failli. C'est un peu l'histoire de la femme battue qui ne veut pas envoyer son conjoint en prison pour préserver son mode de vie mais qui fait l'objet de plus en plus de violence.
Merkel en a donc eu assez de tendre l'autre joue et nous lui en sommes redevables. Quelles que soient les difficultés à venir (et elles seront pires que celles que nous avons connues jusqu'à aujourd'hui), il fallait bien que quelqu'un se décide à prendre le mors aux dents. Le status quo actuel qui permet aux banques de s'abreuver directement de cash à la fontaine des banques centrales ne peut pas et ne doit pas durer. Cette situation grotesque sape les fondements de notre système économique. Il est tragique que pendant 18 mois, la faillite économique des banques aient été suivie par une faillite morale qui a ridiculisé les politiques du monde entier. Cette faillite morale n'était pas nécessaire et elle a corrompu les fondations des principales économies mondiales (création monétaire débridée au profit quasi exclusif de la sphère financière, abrogation pure et simple de règles comptables gênantes dans la finance, généralisation de l'aléas moral, collusion entre pouvoir politique et financier, récompense de l'échec, destruction du pacte social et de la confiance des citoyens dans leurs élites, concentration accrue des banques surtout aux Etats-Unis...). L'infection de dettes pourries qui aurait dû être traitée alors qu'elle était encore circonscrite à la sphère financière a maintenant atteint les finances publiques et ronge tout le corps social. Il est grand temps qu'on essaye sérieusement d'arrêter le massacre.
Elections partielles, primaires, la vieille garde massacrée
Dure soirée pour les caciques.
Le privilège exorbitant a la vie dure
En théorie effectivement, le dollar aurait dû dévisser par rapport à l'euro et beaucoup de gens pensaient quand l'euro était à $1,60 qu'il irait à $2. Malheureusement, les faiblesses structurelles de l'euro et le monopole apparent des américains sur les croyances qui structurent nos perceptions de l'économie font que le dollar reste étonnamment haut. Mieux encore, c'est toujours une valeur refuge!
Goldman, toujours plus fort...
En revanche, cette news Bloomberg indique que 7 des 9 "trades" conseillés par Goldman pour 2010 se sont révélés perdants. Believe it or not.
C'est un des dadas de Zero Hedge: il faut toujours faire l'inverse de ce que recommande Goldman: s'ils recommandent l'or, c'est qu'ils en vendent. S'ils suggèrent l'euro c'est qu'ils investissent dans le dollar etc... Une fois de plus ces chiffres bizarres (perdants sur les recos, gagnants avec leur blé) confirment les suspicions que soulève ZH.
Il va finir par falloir envoyer l'armée au 85, Broad Street. Cette plaisanterie n'a que trop duré.
mardi 18 mai 2010
L'Allemagne interdit les naked shorts financières + CDS souverains
C'est, je l'espère, le début de la fin pour les naked CDS souverains (et les autres!!!). Espérons également que la France va emboîter le pas rapidement pour ne pas laisser aux marchés la possiblité de "punir" l'Allemagne (ils punissent déjà de toute façon l'Euro). Etonnant que cela n'ait pas fait l'objet d'une annonce européenne.
C'est l'occasion pour moi de revenir sur deux posts de ZH de la semaine dernière que je voulais linker et qui ont trait à ce sujet:
1) Dans ce post, un "ancien dirigeant d'un grande banque" explique pourquoi ce sont les banquiers européens qui ont le plus intérêt à jouer contre l'euro. C'est du Zero Hedge basé sur un témoignage anonyme donc il faut rester circonspect mais le mécanisme semble possible même si j'aurais aimé qu'une de ses articulations soient expliquée plus clairement A garder à l'esprit en tout cas...
2) Ici, Jim Rickards, un ancien de LTCM (hedge fund qui a implosé spectaculairement en 1998), explique ici que si Soros était contraint par la disponibilité de cash quand il spéculait contre la livre en 1992 rentrant dans un affrontement "à la loyale" avec les banques centrales (BOE en l'occurrence), les dérivés permettent aujourd'hui de prendre des positions d'une taille illimitée contre les Etats. Les dérivés décuplent les moyens des banques dans ces nouveaux bras de fer et change donc le rapport de force en défaveur des Etats.
Jim Rickards: "Goldman Can Create Shorts Faster Than Europe Can Print Money"
Red pill or blue pill?
God offers to every mind its choice between truth and repose. Take which you please, — you can never have both.
Ralph Waldo Emerson, écrivain US du 19ème siècle.
lundi 17 mai 2010
Angela Merkel sur ligne Zero Hedge...
dimanche 16 mai 2010
Le frère de Jon Stewart, COO du New York Stock Exchange
Quand j'étais aux Etats-Unis j'ai connu un couple dont le mari était star trader dans un hedge fund spécialisé dans le subprime. Sa femme entrait au New York Times comme journaliste débutante dans la "business section". Elle a depuis écrit ou co-écrit l'essentiel des articles techniques sur la crise. Je suis sûr qu'elle a eu un relecteur attentif... Sa carrière a en tout cas explosé.
Cela permet sans doute au lecteur d'être mieux informé mais cela pose également un problème de conflit d'intérêts. Cette journaliste du NYT habite une belle maison qui a été payée par des bonus réalisés dans le subprime (incidemment en fourguant nombre de ces bombes à retardement à des européens). Elle n'a clairement pas intérêt à commenter dans un sens qui favoriserait une "criminalisation" de la crise. Ce qu'elle écrit peut aussi influencer les perspectives d'emploi de son conjoint (tout le monde connaissant le lien dans le milieu). Pareillement, que dirait Jon Stewart si un scandale se développait mettant en cause le New York Stock Exchange directement? (on en est pas loin: son frère a été entendu au Congrès pendant trois heures cette semaine sur le krach de 9,7% de la semaine passée.) Serait-il aussi incisif? Cela pose un problème qu'on pourrait qualifier de "journalisme de classe". Je pense que des "disclosures" devraient être de mise dans ces cas particuliers.
Cela peut-être ponctuellement important mais c'est un phénomène sans doute limité par rapport au caractère massif des intérêts économiques qui corrompent en permanence les vieux médias surtout quand ceux-ci parlent... d'économie (mais aussi un nombre croissant de blogs, ne rêvons pas).
Photo du frère de Jon Stewart (air de famille?):
Aussi je l'ai déjà posté mais voici le Daily Show après le krach de 700 points du Dow Jones. A revoir en sachant que son frère est COO du NYSE. Je ne pense pas qu'on puisse parler de complaisance pour l'instant... Et si la responsabilité du NYSE était mise en cause?
The Daily Show With Jon Stewart | Mon - Thurs 11p / 10c | |||
A Nightmare on Wall Street | ||||
www.thedailyshow.com | ||||
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samedi 15 mai 2010
Dorgan contre une pseudo réforme
Il fait aussi référence à l'échec de l'amendement Kaufman/Brown le jeudi du crash. Le blogo avait émis l'hypothèse que le passage de cet amendement était à l'origine du crash de 9,70% (proposé avant, rejeté après!). Barry Ritholtz accrédite cette thèse en trouvant l'argumentaire de Max Keiser sur le même point séduisant. Wall Street aurait alors fonctionné comme une doomsday machine: "vous menacez notre noyau? Nous faisons chuter les marchés". C'est leur modus operandi depuis le début de la crise d'une manière ou d'une autre. Le problème de cette thèse est la rapidité de la séquence d'évènement. Elément qui plaide pour cette thèse: le pourcentage de la chute. En effet, au-delà de 10%, le New York Stock Exchange aurait dû fermer. 9,70% permet de faire peur sans créer trop de disruptions...
Addendum: A noter cette critique du traitement par les médias du rejet de l'amendement Brown/Kaufman par la Columbia Journalism Review (CJR - wordtag).
vendredi 14 mai 2010
jeudi 13 mai 2010
Comment arrêter ce pillage?
In a feat that would seem to defy the odds, Goldman Sachs, JPMorgan Chase and Bank of America this week each said its trading desk made money every day of the first quarter. Goldman said its daily net trading revenue topped $100 million 35 times last quarter out of 63 trading days. JPMorgan and Bank of America disclosed similar eye-popping stats. Citigroup, too, recorded a profit on each trading day, Bloomberg News reported, citing unnamed people who knew the results. The intrigue is high. If a too-big-to-fail bank’s traders were able to make money every day of a quarter, were they really trading in any normal sense of the word? Or would vacuuming be a more accurate term? What kinds of risks do such incredible profits entail, for the banks and the rest of us taxpayers? And are results such as these too good to be true?
Jonathan Weil, Bloomberg
"60 minutes" interviewe les propriétaires qui désertent leurs maisons
Watch CBS News Videos Online
mercredi 12 mai 2010
Comment ça marche
This new report from the Service Employees International Union, Campaign for America’s Future and the Public Accountability Initiative is profoundly disturbing, especially in the midst of the Wall Street reform debate.
Throughout the financial reform debate, the finance industry has waged an unprecedented assault on the democratic process, spending an estimated $1.4 million per day to influence Congress and hiring 70 members of Congress and 940 former federal employees to lobby on their behalf.
The six biggest banks—Goldman Sachs, Bank of America, JPMorgan Chase, Citigroup, Morgan Stanley, and Wells Fargo—account for a disproportionate share of this activity. In the two years since the first federal bailout of a big bank (Bear Stearns), these banks and their principal trade associations have hired over 240 former government insiders as lobbyists and spent hundreds of millions of dollars on an influence game designed to thwart reform, shape bailout programs and maintain their status as “too-big-to-fail” institutions....
The lobbying spree is taxpayer-funded—it follows $160 billion in bailouts from Congress and trillions in cheap loans from the Federal Reserve. And as their influence has come to be viewed as increasingly toxic in Washington, the banks have shifted segments of their political activity to a “shadow lobby” that includes such front groups as the U.S. Chamber of Commerce....
Findings from the report
- 243 lobbyists for six big banks and their trade associations used to work in the federal government – 202 in Congress, the rest in the White House, Treasury, or at a relevant federal government agency. That’s equivalent to 40 revolving-door lobbyists per bank.iv
- This includes 33 chiefs of staff, 54 staffers to the House Financial Services Committee and Senate Banking Committee (or a current member of that committee) and 28 legislative directors. Many of the revolving-door lobbyists were key architects of financial deregulatory legislation during their time as congressional staffers, including the Financial Services Modernization (Gramm-Leach-Bliley) Act of 1999 and the Commodity Futures Modernization Act.
- The six big banks and their trade associations have spent close to $600 million since the first major federal bailout of Bear Stearns in March 2008 on lobbying, trade association activity and political contributions.
- Citigroup employs 55 revolving-door lobbyists, more than any other big bank or financial industry trade association. The federal government was until recently Citigroup’s largest shareholder. Other banks are also employing huge lobbying armies: Goldman Sachs with 45, JPMorgan Chase with 32, Morgan Stanley with 19, Wells Fargo with 14, and Bank of America with 12. The top big-bank lobbies, the Securities Industry & Financial Markets Association and the American Bankers Association, have hired 84 revolving-door lobbyists.
- The top big-bank lobbying firm in Washington is Elmendorf Strategies, founded by Steve Elmendorf, former chief of staff to Rep. Dick Gephardt. Elmendorf’s financial team includes former top staffers to Senate Majority Leader Harry Reid, Maryland Sen. Paul Sarbanes, and Gephardt. The firm represents the most powerful Wall Street banks and associations, including Citigroup, Goldman Sachs, the Financial Services Forum, and the Securities Industry and Financial Markets Association. Other top lobbying firms include the Podesta Group and Porterfield, Lowenthal, & Fettig.
- Senate Banking Committee chair Christopher Dodd (D-CT) leads all current members of Congress, with five former staffers now working as big bank lobbyists. Banking Committee ranking member Richard Shelby (R-AL) and members Chuck Schumer (D-NY) and Tim Johnson (D-SD) each have four.
- Big banks are hiding lobbying activities in a burgeoning shadow industry of generic business associations, ad hoc coalitions and front companies. Government bailouts and partial federal ownership have made it difficult for big banks to ramp up direct lobbying; instead, they are routing their dollars through this shadow lobby.
- Sullivan & Cromwell, the firm defending Goldman Sachs in its Securities and Exchange Commission fraud suit, secured the most lucrative big bank lobbying contract in 2009, a $520,000 deal with Clearing House Payments Co. – a company owned by JPMorgan Chase, Wells Fargo, Citigroup, Bank of America, and several other banks. The firm also lobbied on behalf of Goldman Sachs during the same period. In a past financial reform fight, lawyers at Sullivan & Cromwell lobbied on behalf of Enron, and appear to have helped craft the “Enron loophole.”
The money--$1.4 million a day is absolutely obscene, but in many ways, Ezra is right on this one, worrying "much more about the people than the money." That money is funding the more than 200 former members and more than a hundred former staffers to the key committees who are all working in concert with current members and staff. It's all about the connections--who has access and whose phone calls and e-mails will be answered. Those social networks can be far more effective at furthering the big banks' interests than the money would be otherwise.
Jon Stewart sur le krach de jeudi
The Daily Show With Jon Stewart | Mon - Thurs 11p / 10c | |||
A Nightmare on Wall Street | ||||
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Bailout humor...
To parahrase Ned Davis, “Give me a trillion euros, and I will throw you a hell of a party.”
A voir (3 min)
Sur les européens, devant la journaliste de bloomberg qui lui demande si l'Europe va dans le mur, il répond que les européens ne font que ce que les américains ont commencé il y a 18 mois. "They learned from the best!". C'est vrai mais les américains ont plus de marge de manoeuvre car le dollar est la monnaie de réserve mondiale. Et la chute: "Tout va s'effondrer. La seule question est: quand?". Via ZH.
Et toujours de ZH, moins percutante que la vidéo précédente mais 3min de Jim Rogers ne peuvent pas faire de mal...
Post-It
Note: je lis que JP Morgan n'a pas eu un jour de pertes non plus. Et ces losers de Morgan Stanley ont eu 4 jours négatifs (sur 63...).
Fannie Mae annonce 8 milliards de pertes pour le quarter au milieu du chaos. La routine.
Le Blogo y reviendra mais le rôle de Princeton dans la constitution des élites économiques américaines est fascinant. D'ailleurs, ZH ne l'oublie pas: "Our only question, when this is all over, is whether Princeton University will issue a public apology to all of mankind, due to the destruction of unprecedented amounts of wealth by its "erudite" alumni who never took a second to consider if the holy grail economic theory they all took for gospel just may have been the blatant fraud it has been all along..."
mardi 11 mai 2010
L'or au plus haut: $1232
Confessions d'un néolibéral repenti (ou presque)
Evidemment, la description d'une "France Immobile" (Pierre Lellouche) face à un monde anglo-saxon en ébullition a été faite et refaite. On citera "La France Qui Tombe" de Nicolas Baverez, "L'aveuglement français" de Philippe Manière ou les tentatives d'incursion en politique d'un Christian Blanc. Ils assénaient les chiffres de performances économiques systématiquement défavorables à la France, ils affirmaient qu'après de très fortes années de croissance il valait mieux désormais être pauvre aux Etats-Unis qu'exclu en France. Ils y croyaient et moi aussi. Et quand bien même on aurait souhaité préserver quelques aspects de notre modèle social, ils n'auraient été finalement que des freins à la nouvelle religion économique mondiale: le marché supposément libre de toute entrave. De toute façon les français ne savaient pas de quoi ils parlaient, le gospel se trouvait dans les pages du triptyque (FT/WSJ/The Economist) et il ne restait aux continentaux qu'à regarder les anglo-saxons pour admirer et voir "how it's done". C'est l'époque du blairisme triomphant qui affirmait n'être "ni de droite ni de gauche mais pour ce qui marche". Les français ne parlaient de toute façon pas beaucoup: nous ruminions notre conservatisme mais personne ne songeait réellement à relever le sempiternel "défi américain". Quand on demandait à Martine Aubry ce qu'il fallait penser des jeunes diplômés français qui s'exilaient en Angleterre, elle répondait "qu'ils y restent" ou quelque chose dans ce goût-là.
Evidemment, plus qu'une France "résistante" aux formes anglo-saxonnes, de nombreuses voix de gauche (ou souverainistes) protestaient contre une soumission totale aux pages saumonées du Financial Times ou aux diktats de la nouvelle orthodoxie économique mondiale. Privatisations, fonds de pension, dérégulation: beaucoup de ces concepts développés aux Etats-Unis ont connu d'une manière ou d'une autre leur heure de gloire en France (et plus encore en Europe). Il a même été question encore récemment de transformer les maison françaises en tirelire en s'inspirant des méthodes utilisées avec les résultats que l'on sait aux Etats-Unis et en Angleterre. Après tout, eux, ils croissaient.
Qu'on s'en réclame ou qu'on l'exècre, l'idéologie libérale est devenue le prisme au travers duquel tous les débats politiques se sont organisés lors des dernières décennies. Face à ce rouleau compresseur qui nous promettait la fin de l'histoire, les clivages politiques se sont peu à peu effacés. La prospérité aidant, l'idée même de contestation est devenue désuète. Je ne vois guère qu'Emmanuel Todd qui n'ait pas été dupe des prouesses économiques américaines. Beaucoup de gens étaient viscéralement opposés au modèle américain mais tout le monde pensait qu'il y avait bien là un modèle et ceux qui ne l'aimaient pas en redoutaient quand même la puissance. L'idée qu'il était bâti sur du sable semblait simplement l'incantation d'un intellectuel mal dans son monde qui refusait la réalité. Et c'était peut-être le cas*.
Pour ma part, je pensais qu'il valait mieux adopter et adapter (autant que faire se pouvait) les formes anglo-saxonnes plutôt que de se résoudre à être d'abord à la remorque puis finalement "racheté" par une puissance économique supérieure. Plus que de la ferveur idéologique, il ne s'agissait en ce qui me concernait que de faire en sorte que les entités auxquelles j'appartiens (France, Europe) maintiennent autant d'indépendance que possible. D'aucuns diront que cela revient à se jeter dans la piscine pour éviter d'être mouillé par la pluie. Il faut quand même se rappeler que les entreprises du Cac 40 étaient possédées en grande partie par des fonds américains qui s'appropriaient ainsi les dividendes des plus grosses entreprises françaises. Des rumeurs ont prêté à Pepsi l'intention de reprendre Danone en 2005, à Citigroup de reprendre la Société Générale en 2006 (SG a une capitalisation aujourd'hui supérieure à Citi...). Il y a eu des rapprochements réalisés de part et d'autre mais la puissance financière n'était globalement pas de notre côté (ni l'intelligence à en juger par l'escapade hollywoodienne de Jean-Marie Messier). Encore quelques années de croissance beaucoup plus forte dans la sphère anglo-saxonne et ce genre de scénarios se seraient multipliés...
Les choses ont bien changé et j'ai changé avec elle. Je me suis rendu compte en allant vivre aux Etats-Unis que ce que j'avais envisagé comme un exemple était en fait une impasse car l'accroissement des inégalités avait cassé l'appareil démocratique. C'est pour cela que la ritournelle préférée du blogo est que que la crise que nous traversons est d'abord une crise politique avant d'être une crise économique. Au début des années 2000, la démocratie américaine avait perdu peu ou prou son caractère représentatif. Les banques légiféraient pour les banques, les telcos pour les telcos, le complexe militaro-industriel pour le complexe militaro-industriel et ainsi de suite...
J'ai donc, contrairement aux idéologues, modifié mon jugement. J'ai désormais la certitude que quelle que soit la qualité des institutions, si on laisse libre cours aux inégalités au sein d'une société, les conditions seront tôt ou tard réunies pour que le système politique se mette exclusivement au service des puissants. J'ai bien conscience que c'est inévitable dans une certaine mesure mais je parle d'un degré d'asservissement où des millions de citoyens peuvent financièrement se tirer une balle dans la tête (subprime) sans que le gouvernement n'intervienne. Je parle d'une inféodation des médias et du politique à l'économique qui fait régner le silence alors qu'on saigne ostensiblement à blanc les tranches de la population les plus faibles économiquement en faisant courir un risque systèmique à l'ensemble de la société. C'est vraiment du lourd. Pas une bête "amitié" entre un patron de chaîne de télé et un Président qui se rendent mutuellement des services (même si je n'ai guère de sympathie pour cette dernière non plus). Autrement dit, si on lâche totalement la bride aux élites, elles n'auront de cesse d'augmenter leur part du gateau économique jusqu'à contrôler totalement le processus politique. On peut alors parler de ploutocratie ou d'oligarchie. C'est en tout cas un pouvoir absolu qui, sans surprise, "corrompt absolument" et ce que nous vivons aujourd'hui en est la conséquence mécanique.
Alors quoi? Suis-je devenu dirigiste? Collectiviste? Ecologiste? Pas vraiment. Je suis devenu plus suspicieux envers les idéologies et les intérêts qu'elles servent, c'est certain. Je crois que l'expérience américaine de ces dernières années est une aberration de laquelle nous devons apprendre. Je crois qu'on doit incriminer une corruption généralisée et un manque de civisme au sein des élites américaines. Je ne crois pas qu'on puisse faire un procès similaire aux élites françaises (rassurez-vous, je suis pour leur reprocher énormément de choses aussi, je leur épargne juste ce procès là...). La corruption doit donc être prise au sérieux. Il ne s'agit pas simplement de moquer Julien Dray ou de s'amuser des dérives d'un potentat local. Les Etats-Unis prouvent que si la corruption se généralise dans l'environnement politique et médiatique, elle peut mettre en risque l'équilibre de la société.
Il faut donc prendre des mesures pour la tenir en respect. Le lobbying doit être limité au strict minimum (pour que les lois bénéficient quand même d'un avis technique) mais les arbitrages économiques doivent appartenir aux représentants du peuple. Le financement des campagnes électorales doit être encadré de manière obsessionnelle: on ne limitera jamais assez le rôle de l'argent dans le processus démocratique. Les inégalités ne doivent jamais atteindre des niveaux qui permettent à un nombre restreint d'individu de littéralement "se payer des lois" comme les tax cuts pour les plus aisés aux Etats-Unis sous Bush. Il faut également proscrire la possibilité de donner de l'argent exonéré d'impôts à des "charities" ou interdire à ces dernières toute activité de lobbying politique. Sinon, l'Etat subventionne sa propre subversion (comme lors du sauvetage des banques).
Si nous étions aux Etats-Unis, j'ajouterais qu'il faut également une révolution morale et citoyenne. L'appauvrissement inouï que connaissent un grand nombre d'américains aujourd'hui est la conséquence directe de l'enrichissement tout aussi inouï d'un petit nombre d'entre eux depuis quelques années. On ne le dit pas encore beaucoup parce que c'est "divisive" et qu'Obama le cache plus ou moins bien derrière son sourire de star mais c'est un fait ("An Inconvenient Truth" dirait Al Gore...). Peut-être qu'American Idol suffira à faire passer la valda mais je n'en suis pas si sûr (la formule consacrée est d'ailleurs "du pain et des jeux", les jeux n'ont jamais satisfait le peuple à eux seuls et c'est précisément le pain qui est en jeu en ce moment).
Cette crise n'est pas une crise du capitalisme si on définit celui-ci comme le moteur du développement économique du monde non-communiste depuis la révolution industrielle. C'est une crise politique liée à la subversion de la démocratie américaine par des intérêts économiques privés. On savait que cela pouvait arriver dans des pays pauvres, on sait désormais que cela peut arriver également dans la première puissance du monde.
Finalement, je n'ai aucune envie d'adhérer à un "isme" quel qu'il soit. Je suis surtout enthousiasmé à l'idée que nous ayons devant nous une glasnost technologique avec l'avènement de l'internet. Devant les difficultés économiques que nous avons devant nous, les enjeux politiques vont à nouveau prendre un rôle central dans la vie des citoyens et ils vont réaliser avec bonheur qu'ils n'ont jamais eu autant de moyens de peser sur la vie politique. Je crois donc que le débat est lancé. A cause de l'internet, je dirais même que le débat va décoller. Je suis persuadé que les formes politiques passées vont être transfigurées par l'internet. La démocratie est pour moi similaire au communisme en cela qu'elle est un objectif vers lequel on tend mais que l'on atteint finalement jamais. Il n'y a qu'à regarder TF1 ou examiner le traitement dans les médias de la loi HADOPI pour comprendre ce que je veux dire. Nous avons vécu jusqu'à aujourd'hui dans des sociétés où les centres de pouvoir pouvaient relativement facilement contrôler le discours sur les sujets qui les concernaient (l'idéologie néolibérale n'était finalement que cela: un discours au service d'un pouvoir). Ce contrôle va être de plus en plus difficile et le blogo entend bien apporter sa modeste pierre à ce nouvel état de faits réjouissant.
* Je dis que c'était "peut-être" le cas car je pense que les Etats-Unis auraient pu continuer encore longtemps sur la lancée de leur modèle de domination si le 11 septembre n'était pas venu accélérer la chute d'un empire dont le destin était de toute façon scellé à terme par le faible poids démographique de son centre (2030? 2050?). L'empire américain aurait sans doute pu enterrer Emmanuel Todd s'il avait été géré "en bon père de famille". Au lieu de cela, les multiples guerres entreprises depuis ont forcé à lâcher la bride sur la politique monétaire ce qui a finalement causé la crise que nous connaissons aujourd'hui. Ce résumé paraîtra sans doute un peu sommaire mais la réalité de cette séquence d'évènements est une évidence selon moi et j'aurais l'occasion d'y revenir sur le Blogo.
Pour mémoire...
Behold the age of infinite moral hazard! Today is the 399th day of legalized accounting fraud on a grand scale. April 2nd, 2009 was the day CONgress forced FASB to suspend rule 157 in favor of deceitful accounting.
Euro graphes
Graphes du Spiegel sur le même sujet:
Fun...
"Incroyable. Qui aurait pu croire qu'une bande de pays en faillite garantissant les dettes des uns des autres ne seraient pas une stratégie gagnante?"
EURUSD Roll Over Accelerates, Market Playing Catch Up
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lundi 10 mai 2010
dimanche 9 mai 2010
Goldman Sachs humor...
---Jay Leno
Inégalités aux US
“There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.”
Warren Buffett, 26 novembre 2006
Traduction du blogo:
"Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous gagnons."
(voir New York Times, November 26, 2006 et CNN Interview, May 25 2005)
Daily Kos a un post résumant la réalité statistique:
Open Thread for Night Owls: The Class Divide
by Meteor Blades
Fri May 07, 2010 at 09:04:51 PM PDT
At In These Times, Roger Bybee writes:
As Les Leopold notes in The Looting of America, the richest 1% of earners collected 8% of national income in 1973. "By 2006, the top 1% got nearly 23% of the pie, the highest proportion since 1929, " he writes. Moreover, the richest 1% now earns more than the bottom 50% of Americans. During almost exactly the same period, the pay gap between the top 100 CEOs and workers rose from 45 to 1 in 1970 to Himalayan proportions in 2006, reaching 1,723 to 1, Leopold says, citing data from Forbes.
But one of the most significant and least-discussed elements in the stunning polarization of America is the extent to which rising productivity has become unhitched from the way that its rewards are distributed.
Leopold lays out the astonishing data on this disparity:
By 2007, real wages in today's dollars had slid from their peak of $746 per week in 1973 to $612 per week--an 18% drop. Had wages increased along with productivity, the current average wage for nonsupervisory workers would be $1,171 per week--$60,892 instead of today's average of $31,824.
Our real average compensation is now about $25 per hour, including all benefits, representing a small increase from the early 1970s [in part created simply because of the sharp rise in health costs.] If it had risen along with productivity, it would be more like $41 an hour. The productivity bonus--about $16 an hour--is still AWOL.
Over roughly the same period, the ratio of household debt to income went from 55% to 127%, as Americans tried to make up for the loss of real wages with increased use of their credit cards.
American families have found themselves with vastly reduced time off the job, losing vacation days, sick time, and other leave. Until the recession hit, we were working the longest hours in the world.
While the numbers for income are highly skewed, those for wealth are even worse, as shown by these graphs.
vendredi 7 mai 2010
Message d'El Blogo aux opérateurs de marché:
El Blogo
Remarque: Lisez la vue de Zero Hedge sur le High Frequency Trading qui est selon eux la cause des évènements étranges d'hier. C'est sur ce sujet que Zero Hedge a commencé son ascension il y a un peu plus d'un an. A noter que leur site a été momentanément inaccessible à la clôture hier (et, je le remarque, à l'ouverture ce matin, je renseignerai donc le lien plus tard dans la journée). En un an, ils ont attiré l'attention de la communauté financière et ringardisé la presse financière spécialisée et compassée qui n'est pas capable par construction de chroniquer la faillite du système. En tout cas, cete chute de 9% puis le rebond dans un intervalle de temps très court fait un peu penser à la scène de Matrix où Néo voit le même chat deux fois de suite. C'est un bug qui pourrait signaler un danger imminent. Le système financier international est de plus en plus une énorme blague.
jeudi 6 mai 2010
Pour l'histoire (2)
Thursday, May 6, 2010
The Crisis is Back. Dow Drops 998, Biggest Intraday Point Fall in History, Rallies Big from There
It most certainly is ugly out there.
Yesterday, CDS spreads gapped out on all sovereign risk trades, with dealers reporting that there was big protection buying any time spreads eased
All risk aversion trades are back. The euro continues to fall versus the dollar, dropping from 130 to 125 in a mere 24 hours. The yen has shot to 88. the new risk aversion darling, gold, rallied $15 dollars. Dealers report the credit markets are in disarray.
US stocks did a cliff dive, with the Dow dropping a just shy of 1000 points, and market participants believe it was a single monster seller. The Dow and S&P have rallied hard from there, but are still in seriously negative territory, with the S&P having breeched the technically significant level of 1145 decisively.
Here is the time frame, courtesy Scott (from MarketWatch):
2:38 PM: Dow down 360
2:48 PM: Dow down 600
2:51 PM: Dow down 900
Dow is now down around 500
Another indicator: I am have been unable to access Bloomberg for the last twenty minutes, which NEVER happened during the crisis. Key headlines:
Corporate Credit Risk in U.S. Rises to 2010 High on European Debt Crisis
Dow Plunges 998 Before Recovering
Topics: Banking industry, Credit markets, Doomsday scenarios, Investment outlook
Email This Post Posted by Yves Smith at 3:38 pm
28 Comments » Links to this post
Guest Post: The Tide Is Turning … Call Your Senator NOW!
→ Washington’s Blog
As usual, my views do not necessary reflect those of Yves Smith or her website. The views herein are solely my own …
The tide is now turning towards real financial reform:
- In a major development, Senator Harry Reid is now supporting breaking up the giant banks and auditing the Fed
- Number two Senate majority leader, Sen. Dick Durbin (D-Ill.), came out Tuesday in favor of a far-reaching amendment that would break up big banks and cap their size (the Brown-Kaufman amendment)
- Senator Feingold has announced that he will filibuster and financial regulation which does not include serious banking reform
I asked a friend on the hill – a top aide for a very important Congress member – whether people would be wasting their time by calling their Senator. I explained that many people called and demanded that the U.S. not invade Iraq, but that Congress just ignored us. I said that many people feel that traditional political activism, like phonecalls, can’t work, as the level of political corruption is too high.
He responded that given the bipartisan support of many congress people and the American people for financial reform, this is very different from Iraq.
He urged everyone to call their Senators and demand the giant banks be broken up and the Fed be audited.
Senator Sanders’ bill to audit the Fed will probably be voted on today. Please call your Senator now.
Topics: Guest Post
Email This Post Posted by George Washington at 2:03 pm
Quand la politique d'Euro fort affaiblit... l'Euro
Autrement dit, les marchés croient au Père-Noël mais ils l'ont rebaptisé "banque centrale". Tout ce qui va vers plus de laxisme est plébiscité. Tout ce qui va dans le sens de la rigueur monétaire est honni. Cela s'appelle "extend and pretend". Ca ne peut que mal se terminer mais les banquiers se disent sans doute qu'ils auront peut-être droit à une dernière saison de bonus si les banques centrales se plient à leur desiderata et poursuivent ce jeu de massacre. Cette politique de la FED (mais aussi de la BCE qui ne refuse qu'aux Etats ses largesses - pour combien de temps?) permet de faire survivre artificiellement un système failli et devenu incroyablement injuste (tout l'ordre économique ne vise plus qu'à assurer la prospérité des banques le plus longtemps possible!!!). Et après, le déluge...
Pour l'histoire...
Sur l'inféodation des agences de notation à Wall Street (via Calculated Risks):
Rating Agency Testimony: "Must say yes" to Wall Street
by CalculatedRisk on 4/23/2010 03:34:00 PM
From Kevin Hall at McClatchy Newspapers: Executives testify: Bond-rating agencies corrupted themselves
Testifying under oath before the Senate Permanent Subcommittee on Investigations, officials who were closely involved in giving investment-grade ratings to complex financial instruments backed by shaky U.S. mortgages described how they were pressured to give Wall Street what it wanted.The testimony is pretty amazing, but how is this being fixed?
...
Called to appear before the panel, Richard Michalek, a former Moody's vice president and senior credit officer, described the ratings process for deals that could bring more than $1 million in fees as a "must say yes" atmosphere.
Les pause-cafés louches d'Alan Greenspan
Here are some comments from Minneapolis Fed President Gary Stern at the November 10, 2004 FOMC meeting that answers those questions:
Stern: A little over a week ago, we hosted at the Bank a meeting on housing and residential construction activity. There were several reasons for this. One, of course, was the fact that we hear periodic discussions of a potential bubble in house prices. But second, I’ve been struck, as I’ve watched developments in the Twin Cities and as I’ve traveled around other cities in the last several years, by the absolutely high level of construction activity that seems to be occurring. It’s not only new building, but conversions of all sorts of warehouses, schools, and former office buildings to residential property. A change in mix seems to be occurring as well, with more of the construction and renovation yielding townhouses and condominiums rather than the standard single-family home.Loose lending standards, widespread speculation, conversion of all kinds of buildings to residential - and this in flat land!
...
Let me just note three specific issues that came up because I, at least, found them of interest. The first, which it won’t surprise this group to hear, is that they attributed a good deal of the strength in housing to very favorable financial conditions. In this regard they talked not only about low interest rates but also lower down-payment requirements. I might add that a couple of the lenders did say that they thought the credit pendulum had swung too far. They felt that credit conditions had become too easy, and they were anticipating some potential difficulties going forward—presumably in somebody else’s shop! [Laughter] Second, they reported that at least in some markets a significant percentage of the purchases of new units were by investors, where the term “investors” means people who don’t intend to occupy the property, at least not immediately. As best they could judge, in some markets investors were buying up to 30 percent of the new additions to supply. And finally, they noted that there seemed to be some acceleration of purchases by first-time homebuyers who were concerned that they were going to be priced out of the market if they waited longer. The implications of that, of course, are that at some point such sales will slow because people will have acted if they could.
CHAIRMAN GREENSPAN. Shall we take a coffee break and return in fifteen minutes, please.
So in March 2004 a Fed researcher was expressing concern about house prices being out of line with fundamentals, and in November 2004 a Fed President is talking about widespread speculation ... and then there was no further discussion. The 2005 transcripts will be very interesting (to be released next year).
on Mon, 05/10/2010 - 09:49
#341219
Amazing. Who'd have thought that a bunch of insolvent countries offering to guarantee each other's debt would not be a winning strategy?